Ce sans-abri avait rencontré sa victime le 21 juin 2021, à l’occasion de la Fête de la musique : le garçon lui avait offert le gîte… avant de le « virer » quatre jours plus tard, en raison de sa « consommation excessive d’alcool » et de sa « violence verbale ».
Arrêté à la gare de Nantes, en état d’ivresse
Mécontent de cette décision, le sans domicile fixe s’était donc emparé d’une « console de jeux », de « deux manettes » et « d’un jeu ». Il avait aussi subtilisé les « clés du véhicule » de son hôte et s’était enfui. Un mandat de recherche sera finalement émis et la voiture sera retrouvée quatre jours après sur le parking du Leclerc Atlantis de Saint-Herblain.
Plusieurs semaines plus tard, le 18 août 2021, un individu en état d’ivresse avait été interpellé à la gare SNCF de Nantes. Sur lui avaient été retrouvés une pièce d’identité au nom du prévenu et un téléphone portable associé au numéro donné par ses anciens « colocataires ». Son apparence physique correspondait aussi à la description qu’en avait faite le plaignant de Gétigné.
8 mois de prison ferme
N’ayant pas pu être extrait de sa cellule et ayant refusé toute comparution par visioconférence le 20 septembre 2022, le mendiant devait être jugé un peu plus deux ans plus tard. Mais il n’était toujours pas présent pour autant… La présidente l’a jugé en son absence, au vu de son casier judiciaire « éloquent » et au regard du fait qu’il avait « reconnu » les faits en garde à vue. Alors que le parquet avait requis un an de prison ferme, le tribunal s’est contenté de huit mois de prison ferme, sans aménagement.
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