Ce matin de ce mercredi 19 février 2025, le maire du Mont Saint-Michel avait rendez-vous à la Porte de l’Avancée à l’entrée du village, classé Patrimoine mondial Unesco, pour un chantier communal.
Trois troncs de la SNSM volés
Le chantier fini, il s’apprêtait à partir, lorsque son attention s’est portée sur l’endroit qui, jusque-là, portait un tronc pour recueillir les dons de la SNSM, la Société nationale de Sauvetage en mer. Un canot en bois, peint en bleu, blanc et rouge, fixé sur un cercle métallique, fiché dans le mur.
C’est lorsque je me suis retourné, que je me suis rendu compte que le tronc avait disparu. Il avait été coupé à la disqueuse. Ce vol, c’est certainement passé dans la nuit.
Les cadenas des troncs avaient été renforcés
Trois troncs sont installés à l’entrée de la commune. Tous les trois ont été démontés et volés avec le même mode opératoire. « Un coup de disqueuse à la limite de la fixation ».
Un travail propre qui donne à penser qu’un repérage avait été fait. Le cambriolage n’est pas chose courante dans cette petite commune, qui accueille près de trois millions de visiteurs chaque année.
Les troncs étaient relevés tous les quinze jours « pour éviter toutes tentations », indique le maire.
Des dons pour aider au sauvetage en mer
Le maire a déposé plainte. « Il y a quelques semaines, les cadenas avaient été forcés. Nous avions été obligés de les renforcer », indique Jacques Bono.
Le maire est aussi le président de la station locale de la Société nationale des sauveteurs en mer. Il est dépité.
Sur l’année, les dons représentent environ 700 euros, ça nous permet de payer les déplacements des sauveteurs.
La SNSM ne vit que de dons et de quelques subventions. « Nous avons besoin des dons pour faire vivre notre station locale du Mont Saint-Michel. On a la chance de pouvoir compter sur 23 membres ». Tous bénévoles et qu’il faut équiper. « Une combinaison sèche de sauveteur coûte environ 800 euros hors taxe », souligne le président.
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