Deuxième victoire dans ce tournoi des 6 Nations 2025 pour le XV de France féminin. Les Bleues ont décroché un succès bonifié face à l’Écosse sur le score de 38-15 ce samedi 29 mars au stade Marcel-Deflandre de La Rochelle.
Les Françaises ont dominé tout au long de la partie mais ont manqué de réalisme sur certaines finitions. Voici ce qui nous a plu et déplu durant ce match.
Ce qui nous a plu
- Le premier essai des Bleues
Après avoir inscrit les premiers points du match (3-0 à la 9e minute), les Françaises ont bénéficié d’une mêlée au milieu de terrain après le renvoi écossais directement en ballon mort.
Une mêlée gagnante pour Pauline Bourdon-Sansus et ses copines. Le lancement de jeu a permis à Kelly Arbey de franchir. Reprise dans les 22 mètres, le jeu a rebondi avec les avants. Plusieurs temps de jeu plus loin, Carla Arbez s’est jouée de la défense écossaise pour inscrire le premier essai de la France.
- Une domination renversante
À l’image de Manae Feleu ou Madoussa Fall-Raclot, les avants du XV de France féminin ont renversé leurs adversaires sur les impacts. Une domination sur les phases de conquête qui a permis aux Françaises de profiter des espaces pour inscrire leurs quatre essais.
Les vagues défensives des Bleues ont déferlé sur la pelouse de Marcel-Deflandre. En fer de lance, les soeurs Feleu, Manon Bigot ou encore Charlotte Escudero. Au centre du terrain, la capitaine Marine Ménager et Montserrat Amédée ont mis un maximum de pression sur la ligne d’attaque de l’Écosse.
- Le drop de Pauline Bourdon-Sansus
Alors que les Écossaises venaient d’effectuer un renvoi d’en-but, Pauline Bourdon-Sansus a réceptionné le ballon. Légèrement excentrée sur la gauche à 35 mètres des poteaux, la demi de mêlée du XV de France féminin a ajusté un drop, donnant trois points supplémentaires aux siennes (19-7 à la 51e minute). Quelle intuition !
Ce qui nous a déplu
Les Françaises ont produit beaucoup de jeu face aux Écossaises. De grandes envolées qui se sont soldées à certains moments sur des en-avants. Au total, les Bleues ont commis 17 fautes de main. Autant dire que le score aurait pu être plus large.
Les filles du duo Mignot-Ortiz se sont procurées de nombreuses occasions d’essais. Des opportunités manquées à plusieurs reprises. Avec cette volonté de faire vivre le ballon (16 passes après contact réalisées), les Bleues ont parfois fait la passe de trop concédant un en-avant ou un turnover en faveur de l’Écosse.
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