98 minutes et puis plus rien. Débarqué au Stade Malherbe Caen (Calvados) à l’avant-dernier jour du Mercato d’hiver 2025, en provenance du Havre (Ligue 1), Samuel Grandsir n’a disputé qu’une seule rencontre sous ses nouvelles couleurs. C’était le 10 février face à Dunkerque et la défaite (0-2) n’était pas la seule mauvaise nouvelle pour le natif d’Evreux.
« J’étais dégoûté »
Contre toute logique pour un joueur qui n’avait disputé que 78 minutes en six bouts de match depuis le début de saison, l’ancien Troyen, Monégasque ou Brestois avait effectué l’intégralité de la rencontre face aux Nordistes. « Il était en manque de rythme et ne devait jouer que 60 ou 70 minutes, avait expliqué l’entraîneur d’alors, Bruno Baltazar, après le match. Je ne pensais pas qu’il pourrait tenir le match entier ».
Il a tenu, mais son tendon d’Achille, pas.
Pendant le match, à chaud, ça allait. Mais le lendemain, j’avais des douleurs. J’étais dégoûté.
En son absence, le SM Caen n’a pas décollé de la dernière place du classement, même si quatre points sont venus grossir son pécule depuis l’arrivée de Michel der Zakarian. Depuis la tribune, Samuel Grandsir a pu se faire une idée de ce qui péchait. « On n’avait pas à 100% conscience de la situation, estime-t-il. Je pense que c’est le cas, désormais. C’est un peu tard, mais il reste des matches. À chaque entraînement, on sent que tout le monde est impliqué. Beaucoup nous enterrent, mais cela nous donne une motivation supplémentaire. On sait ce qu’on a à faire ».
Titulaire à Amiens
Le discours de Michel Der Zakarian semble infuser ses troupes, comme l’a traduit l’ancien joueur des Los Angeles Galaxy, jeudi 13 mars 2025, en conférence de presse d’avant-match.
Quand on joue le maintien, il faut aller à la guerre. Ça se joue au mental, à la solidarité. On est confiant, on sait qu’on est capable d’aller chercher ce maintien.
Pour son retour dans le groupe, Grandsir devrait être aligné d’entrée de jeu par Michel Der Zakarian, tout comme Yassine Benrahou. Le coach attend beaucoup de ces deux joueurs sur le plan offensif. « Je ne sais pas combien de temps je peux tenir, avoue l’ancien Havrais. Mais je suis prêt à tout donner. Je ne me fais pas de soucis pour les automatismes, j’ai déjà joué avec Alexandre Mendy à Brest. Il est très fort pour caler les ballons dos au but et libérer des espaces pour les attaquants à ses côtés ».
Inutile de chercher bien loin pour deviner ce que souhaite Samuel Grandsir pour son deuxième match avec le Stade Malherbe.
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