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avant de passer chez les « grandes », Élise Russis est à un moment charnière de sa carrière

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Il y a bien eu quelques satisfactions, comme au Perche élite tour de Rouen, devant son public, ou lors d’un concours à Caen. Il y a bien eu, aussi, un titre national dans sa catégorie d’âge. Mais dans l’ensemble, Élise Russis n’est pas franchement satisfaite de sa saison hivernale.

En salle, le jeune perchiste originaire de Freneuse (Seine-Maritime) espérait mieux. Notamment aux championnats de France Élites, face aux meilleures athlètes du pays, auxquelles elle aspire à se frotter de plus en plus souvent.

« C’était une déception, la performance n’est pas celle que j’attendais. J’étais en forme, mais j’ai peut-être un peu pêché mentalement, confie Élise Russis, début avril. Au moins, j’ai terminé sur une bonne note à Clermont, où j’ai repris du plaisir et de la motivation. »

Une couronne dans le viseur

C’est une bonne chose, car la perchiste du Stade sottevillais ne va pas tellement avoir le temps de décompresser. Pour la saison estivale et les concours en extérieur qui approchent, elle s’est fixé des objectifs très précis. « En 2025, c’est ma dernière année en moins de 23 ans. Aux championnats d’Europe, en juillet, à Bergen (Norvège), je ne vise que la première place », assure celle qui était passée à côté de ce rendez-vous, il y a deux ans, et qui a « appris de cette expérience ».

Un titre européen chez les jeunes serait un vrai shoot de confiance et de crédibilité, avant de passer définitivement chez les « grandes ».

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À la recherche de la régularité

Toujours dans une logique de passer des paliers, Élise Russis sait aussi qu’elle doit encore gagner en régularité au plus haut niveau. « J’ai gagné à ce niveau-là, vers les 4,30 m, mais il faut que je sois plus régulière autour des 4,40 ou 4,50 m », explique la perchiste.

4,50 m, ce sera d’ailleurs l’objectif affiché cette saison, pour assurer plus souvent les minimas à atteindre pour être invitée lors des grands rendez-vous la saison prochaine.

Cette régularité, toujours, c’est aussi une source d’inspiration pour Élise Russis, qui a beaucoup apprécié le titre mondial surprise de Marie-Julie Bonnin.

« Je suis très contente pour elle, car ça place la perche féminine française sur la carte, mais ça montre aussi qu’à force d’être régulière, on l’est le bon jour quand les autres ne le sont pas. Le travail paye », analyse-t-elle.

Au moins, pour continuer son ascension vers les sommets, la Freneusienne connaît maintenant la marche à suivre.



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