Fort de sa victoire contre l’Irlande, le XV de France aborde le dernier match du Tournoi des 6 Nations en bonne position pour la victoire finale. Laquelle passera idéalement par un succès contre l’Écosse, rencontre lors de laquelle certains joueurs alignés dans la composition des Bleus croiseront une de leurs vieilles connaissances.
France – Écosse : les retrouvailles des Bleus avec Blair Kinghorn
Contre l’Écosse, les Bleus croiseront la route de quelques joueurs bien connus du Top 14, Finn Russell l’ancien Racingman, Ben White le Toulonnais ou Jonny Gray le Bordelais. Et enfin Blair Kinghorn le Toulousain.
Et si certains ne se sont pas quittés il y a bien longtemps, ils n’en auront pas moins plaisir à se croiser sur la pelouse du Stade de France… mais le plaisir en question devra sans doute attendre le coup de sifflet final. Les affaires sont les affaires !
« Au-delà du super joueur, c’est un super mec qui s’est très vite intégré dans notre équipe à Toulouse, qui a toujours le sourire, toujours le mot pour faire rire. L’avoir comme adversaire ce week-end, ça sera évidemment un peu spécial. On aura au plaisir à boire une bière avec lui à la fin du match. Mais c’est vrai qu’il va falloir quand même qu’on se méfie de lui. Parce que c’est un super joueur et il a de grandes qualités. Donc, on rigolera plutôt après le match », souriait Romain Ntamack pendant la semaine.
Kinghorn : l’autre arme fatale de l’Écosse
C’est aussi ça le rugby, le respect de l’adversaire et un bel esprit de camaraderie après le coup de sifflet final. Mais avant ça, il y a du rugby. Face à l’Écosse, les Bleus devront se méfier d’un triangle des plus redoutables composé du surpuissant Duhan Van der Merwe, de la pile électrique Darcy Graham et du fantasque Blair Kinghorn, à la fois solide sur les bases du poste d’arrière mais également capable de fulgurances.
Ce dernier a d’ailleurs été élu homme du match lors de la 4e journée du Tournoi contre le pays de Galles.
« On va se méfier de lui parce qu’il est quand même sacrément en forme en ce moment. Il a fait un gros match encore la semaine dernière. C’est un joueur pétri de qualités et qui est quand même assez imprévisible. Donc, il faudra se focaliser sur lui. Mais il faudra se focaliser sur l’ensemble de leur équipe parce qu’ils ont des joueurs, notamment le triangle arrière, qui est quand même assez exceptionnel », alerte François Cros.
Les Bleus sont prévenus, et se souviennent sans doute qu’en 2021 ils avaient trébuché sur cette même dernière marche et vu la victoire dans le Tournoi leur échapper. La fameuse douche écossaise dont ils se passeront volontiers samedi soir.
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