La course continue. Après avoir largement dominé Besançon (80-56), vendredi 21 mars, Pays de Fougères basket a glané à Metz, mardi 25 mars, son quatrième succès en cinq journées de seconde phase.
Dans l’est, les Blues Brothers ont disputé un duel de promus mais surtout un match capital dans leur lutte respective pour le maintien.
Kévin Bichard et ses partenaires se sont mis sur de bons rails d’entrée, menant 11-17 (10′) puis 20-27 dans le début du second quart.
Mais la formation de la Moselle s’est rebiffée pour se rapprocher au tableau d’affichage et égaliser (31-31, 20′).
On a bien démarré, on fait un bon premier quart-temps. C’était un match assez fermé, plutôt défensif. Le regret sur la première mi-temps est notre deuxième quart-temps, où on finit à 31-31 à la mi-temps. Je pense qu’on aurait dû être devant car on est à +8 à un moment donné.
Sur la lancée de leur succès à Toulouse, les Messins emmenés par Pourchot et Dardenne ont gardé le même tempo pour s’octroyer un peu d’avance à l’amorce de la dernière partie du match (50-45, 30′).
Dans le troisième, on redémarre mal et puis eux sont bons aussi, ils nous gênent et prennent de l’avance jusqu’à +12 à un moment donné.
Dans les cinq dernières minutes, les Bretons comblèrent leur retard sous l’impulsion de Bichard, Thomas et Soumaoro.
A 64-64 à 14 secondes de la fin, Choplin offrit à son équipe le panier décisif (64-66, 40′).
On tente un petit coup tactique en jouant petit dans le dernier quart-temps et on réussit à faire un run, à revenir et à passer devant in extremis. Ce que j’ai aimé ce soir (mardi), c’est la victoire. Mais sans être très en réussite en attaque et inconstant dans ce qu’on a proposé offensivement, on a été sérieux, on a défendu et on n’a jamais rien lâché, à l’image de cette équipe qui a du coeur et qui se bat.
Bien que menés une bonne partie de la rencontre, les Blues Brothers ont trouvé le ressort pour se sortir du piège adverse.
Sur le match, on ne peut pas dire que c’est un hold-up parce que ça a quand même été une histoire de dynamique, un mano a mano. On sait que les victoires à l’extérieur sont toujours plus difficiles et que cela compte double pour nous. C’est bien d’avoir réussi à prendre ce match.
Berck, un « habitué de Nationale 1 »
Après des soins mardi soir, les Blues Brothers sont rentrés de l’est de la France mercredi après-midi. Un autre travail de soin les attendait dans la journée.
On aura une seule séance de basket jeudi pour préparer le match contre Berck.
Fougères conclura son triptyque en une semaine avec la réception des joueurs des Hauts-de-France, qui viennent de l’emporter face à Toulouse (82-64) et ont remporté trois succès pour deux revers en seconde phase.
Je connais un peu l’équipe de Berck, c’est un club habitué de Nationale 1 et habitué à jouer la poule basse ces dernières années. Ils n’ont pas réussi à se qualifier en poule haute. Mais par contre, je pense qu’ils ont bien préparé cette deuxième phase donc ce n’est pas étonnant les résultats. Le profil de l’équipe est différent de ce qu’on a pu rencontrer ce soir (mardi à Metz). On sait que ce ne sera pas simple à manœuvrer.
Le PFB maintient le cap dans sa « mission maintien », mais Mathieu Lemercier reconnaît que « notre marge de manœuvre est quand même très étroite ».
Il lance un message à l’attention du public fougerais pour cette 32e journée de la saison. « J’espère, comme vendredi dernier, qu’on pourra être proche du guichet fermé et voir cette ambiance qui nous caractérise. Chez nous, c’est souvent ce qui fait la différence ».
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