Tout comme le XV de France l’a fait pour sa fin de Tournoi, le Stade Toulousain va devoir apprendre à faire sans Antoine Dupont récemment opéré du genou droit après sa lourde blessure. Que Toulouse recrute ou non un joker médical, ce qui reste à décider, il sait qu’il pourra notamment compter sur Ange Capuozzo qui se tient prêt à dépanner, qui l’a déjà fait et travaille pour le refaire si besoin, comme il l’explique avant le match contre Pau.
Ange Capuozzo demi de mêlée : il se tient prêt
Joker médical ? Pas joker médical ? Selon toute vraisemblance, le staff toulousain n’a pas encore tranché sur ses besoins au poste de demi de mêlée. « On évoque toutes les possibilités, la question de prendre un joker pour Antoine s’est posée, on est en réflexion et pour l’instant rien n’a été décidé », a déclaré Clément Poitrenaud cette semaine.
Dans son malheur, Toulouse dispose dans ses rangs de deux demis de mêlée professionnels aguerris avec Paul Graou et Naoto Saito, du jeune prometteur Simon Daroque (trois apparitions cette saison), mais aussi d’Ange Capuozzo, qu’on a déjà vu dépanner au poste en cours de match avec les Rouge et Noir.
L’Italien annonce d’ailleurs être dans les starting blocks si jamais le staff devait faire appel à lui : « Il faut être prêt à toutes les éventualités, que ce soit au cours d’un match ou même pour les semaines d’entraînement. C’est important pour moi quand même de ne pas débarquer à la dernière seconde et d’atterrir à ce poste-là comme ça. C’est important de se préparer, de l’anticiper un petit peu. »
« Ça ne veut pas dire que je vais avoir du temps de jeu à ce poste-là. Mais du moins, c’est important quand même de prendre quelques automatismes. Ça a été évoqué sur le fait de se préparer un petit peu individuellement, que ce soit sur de la technique et même stratégiquement parlant, de commencer à prendre quelques habitudes, on va dire, dans le jeu courant, en défense, etc », explique l’ancien Grenoblois.
Demi de mêlée : un poste que Capuozzo connait
On ne s’improvise pas demi de mêlée, poste hautement stratégique à la gestuelle hyper spécifique. Et ça tombe bien, Ange Capuozzo a déjà joué à ce poste. Il ne craint donc pas de devoir s’y réadapter en cas de besoin.
« Je ne pense pas que ce soit très compliqué. La seule chose, c’est de prendre le temps de regarder et d’apprendre, tout simplement, parce que les annonces et les lancements de jeux, pour le coup, on les apprend à un certain poste. Alors même si on voit le déplacement des uns et des autres, c’est sûr que si on veut être précis dans ce qu’on fait, on est obligé de faire. Regarder, ça ne suffit pas », estime l’habituel ailier ou arrière.
« C’est un poste assez particulier, mais il y a des choses qui peuvent t’aider. Ce n’est pas facile, certainement. Après, j’ai passé pas mal d’années sur les catégories jeunes à jouer à ce poste, donc ce n’est pas totalement étranger pour moi. Ça peut me plaire. J’ai souvent été habitué, très jeune, jusque dans le monde professionnel, à aussi pouvoir dépanner à certains postes, pas à être baladé, mais à changer quelques fois aussi de poste », poursuit-il.
« Ce n’est pas quelque chose qui me dérange, au contraire, c’est aussi vachement stimulant de pouvoir apprendre d’autres choses, et de se nourrir de ça au quotidien. Encore une fois, ça me stimule pour cette fin de saison, ça m’apporte peut-être aussi un petit truc supplémentaire, dans la connaissance des autres, de notre plan de jeu, c’est super intéressant, donc je le prends plus comme ça », sourit Capuozzo.
Pour la petite histoire, Ange Capuozzo avait même été titularisé une fois au poste de demi d’ouverture avec Grenoble en Pro D2 (janvier 2021 contre Rouen) pour un ratio de 100% de victoire. Tout comme Antoine Dupont, peut-être que lui aussi sait tout faire.
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