Vendredi 28 mars, un surveillant en est venu aux mains avec un élève de 15 ans au collège Albert-Camus de Jarville-la-Malgrange, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Interpellé et placé en garde à vue par la police, l’assistant d’éducation de 36 ans a été relaxé lundi 31 mars.
Une insulte à l’origine de la bagarre avec le collégien
Les faits ont eu lieu lors d’un examen informatique que l’homme devait surveiller. « À l’origine, il était professeur de technologie dans l’établissement, mais son poste ayant été supprimé, il y travaille désormais en qualité d’informaticien », explique son avocat, Me Alexandre Rolland, joint par téléphone.
Arrivant dans la salle, il a découvert un élève « avachi, les pieds sur la table » et lui a demandé de s’asseoir correctement. L’élève refusant d’obéir, il lui a ordonné de quitter la salle. « C’est en sortant que le collégien lui a proféré des insultes, notamment envers sa mère », indique l’avocat.
Le surveillant s’est alors dirigé vers l’élève : « Voyant le collégien lever le bras sans savoir ce qu’il pouvait avoir dans la main, il lui a saisi le cou et lui a fait une balayette. »
Le surveillant finalement relaxé
L’assistant d’éducation lui a ensuite demandé de se rendre au bureau du principal. « L’élève s’y est rendu, mais s’est arrêté devant la porte. Mon client est revenu vers l’élève pour lui demander de s’excuser. » C’est alors qu’a eu lieu une nouvelle empoignade.
Après une garde à vue de près de 48 heures, le trentenaire a été présenté en comparution immédiate lundi. « Durant son audition, la victime n’a pas indiqué avoir été frappée par le surveillant, contrairement à d’autres témoins. Le dossier était confus, avec des témoignages qui partaient dans tous les sens », ajoute Me Rolland.
Le surveillant a finalement été relaxé pour légitime défense et au bénéfice du doute.
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