« Cela ne peut pas continuer comme ça. Le parking est ancien (construit en 1973), la situation est très préoccupante, il est indispensable de faire quelque chose », souligne François Cuillandre, maire de Brest et président de la métropole. Il a donc été acté de démolir puis reconstruire le parking Saint-Louis, situé en cœur de ville.
La rénovation globale a été étudiée, mais une telle opération nécessiterait un renforcement global de la structure, « entraînant une diminution des hauteurs sous plafonds, incompatibles avec les normes actuelles ».
Tout va donc être refait à neuf, une fois que le parking aérien prévu près de la fac Ségalen verra le jour, soit pas avant 2026. L’appel d’offres est en cours. Le coût avoisinera 8 à 9 millions d’euros. Les travaux dureront environ deux ans. « Nous essaierons de faire en sorte que la gêne soit la moins visible possible car nous devons tenir compte des travaux des halles Saint-Louis », glisse le maire.
Le parking Saint-Louis actuel compte 500 abonnés, dont 20 % sont des résidents, les autres sont des actifs. 340 places sont disponibles. Il y en aura autant après.
Où se garer durant les travaux ?
Durant les travaux, les usagers seront amenés à se garer au nouveau parking aérien, d’une capacité de 250 places. Ils pourront également migrer au parking Liberté, où il reste de la place.
« On peut imaginer qu’avec la deuxième ligne de tramway et le BHNS, le nombre d’abonnés diminue car il sera plus facile de venir en centre-ville en transport en commun », souligne Yohann Nédélec, vice-président de Brest métropole en charge des mobilités.
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