Nolan Lebrat, licencié au club d’escrime de Forges-les-Eaux (Seine-Maritime) a rencontré Antonio Meffe quand il était encore à l’école primaire. Il avait 7 ou 8 ans.
Rapidement, il intègre le club dirigé par Antonio. « J’ai toujours aimé ce sport. C’est venu comme ça. Je ne saurais pas dire pourquoi » explique Nolan.
Entre souplesse et rigueur
Souplesse, dextérité, délicatesse, sont les trois mots qui lui viennent à l’esprit quand on lui demande les valeurs de son sport. Il n’oublie pas la discipline. « C’est fondamental pour les déplacements et la rigueur ».
Antonio Meffe, son maître d’armes, a eu un rôle crucial. « Il m’a appris à m’organiser à m’imposer être clair et précis ».
« Je prépare le diplôme fédéral animateur. Après je voudrais devenir Prévost d’arme puis au final maître d’armes ». Il a déjà une vision claire de son parcours.
Il faudra au moins quatre ans pour y parvenir. Au club, Nolan passe deux à quatre heures par semaine à répéter ses gammes.
J’ai testé toutes les disciplines, artistique, sabre laser, épée, fleuret…
Lycéen en première à Forges-les-Eaux, son objectif est clair : devenir maître d’armes. Un point c’est tout.
Et si un autre jeune voulait débuter l’escrime, Nolan sait déjà quel conseil il lui donnerait : « Que ce soit dur mais que cela lui plaise. Il y a beaucoup de choses à apprendre. C’est avec le temps qu’on prend plaisir. Il faut essayer. Si ça nous plaît, on reste. Sinon, il ne faut pas y aller. C’est comme tous les sports ».
Fidèle au club
C’est ce qui s’appelle un discours mûrement réfléchi.
Un discours confirmé par son maître d’armes. « C’est un jeune que j’ai depuis 7 ans. Nolan est fidèle au club. Il veut devenir maître d’armes et commence son cursus au 1er niveau animateur fédéral. L’an prochain, on passera à éducateur (2e niveau). Pour ensuite passer les tests d’entrée à l’école de maître d’armes et pour passer son diplôme d’État ». Un vrai parcours du combattant qui ne déplaît pas au jeune homme.
Au total, au moins quatre années de préparation sont à prévoir. « En Normandie, dix jeunes sont en formation. Il y en a 200 à 300 qui passent des diplômes fédéraux en France. Mais tous ne veulent pas devenir maître d’armes. Tous n’ont pas la prétention d’embrasser la carrière. La plupart des jeunes en formation veulent aider leur club. Nolan, lui, veut vraiment devenir maître d’armes » insiste Antonio.
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