« Je pense aux enfants, c’est triste… » 24 heures après la scène qui s’est déroulée à quelques mètres de chez elle, cette riveraine de la rue Maurice-Ravel à Noyal-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine) est sonnée. Vendredi 21 février 2025, un homme armé d’un couteau et menaçant a été tué par un tir de gendarme après un différend familial. Le drame a créé une onde de choc dans le quartier.
« C’est une horreur »
La rue Maurice-Ravel forme un U. Dans ce quartier pavillonnaire, situé non loin d’une école, habitent des retraités, mais aussi des couples avec de jeunes enfants. Preuve en est, ce petit but de foot installé sur un trottoir.
Au lendemain du drame, le calme règne. On est loin du tumulte de la veille avec ses forces de l’ordre et les secours qui bouclaient la rue.
« J’étais chez moi, dans la cuisine. J’ai entendu un bruit bizarre. Après, j’ai vu la maire, le Samu et les pompiers », témoigne une riveraine.
Selon cette dernière, les occupants de la maison où se sont déroulées les violences sont très discrets. « Cela fait peu de temps qu’ils sont là », assure-t-elle.
Après ce drame, cette riveraine a une pensée pour les trois enfants, âgés de 2 à 6 et qui ont été témoins de la mort de leur père.
« J’ai lu qu’ils étaient nus et qu’ils avaient tout vu. C’est une horreur. »
Quant au coup de feu du gendarme qui a neutralisé l’homme, elle confie : « On aurait tous fait la même chose pour se protéger. »
« On a juste cherché à protéger les enfants »
Toujours dans la rue, une autre riveraine a également été touchée par ce qui s’est passé.
Sa maison se trouve à quelques pas de la descente de garage où se sont déroulés les faits.
« J’ai juste entendu un bruit sec et je pensais que c’était mon mari. Quand je suis sorti dans la rue, j’ai vu le monsieur par terre. »
Cette habitante du quartier a aussi une pensée pour les enfants. « Je ne sais pas s’ils étaient liés avec leur père, mais cela doit être choquant de l’avoir vu par terre. »
Enfin, nous avons pu échanger également avec le riverain qui a alerté la gendarmerie et recueilli les trois enfants à son domicile.
Encore choqué et auditionné dans la journée par les gendarmes, il ne souhaite pas trop s’exprimer.
« On a juste cherché à protéger les enfants », raconte-t-il simplement.
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