Un contrôle routier de routine, une série de messages louches s’affichant sur le téléphone du conducteur qui s’en servait comme GPS et c’est un trafic de stupéfiants qui tombe à Lyon.
Le 15 février 2025, le contrôle d’un conducteur vers 18 heures dans le 7e arrondissement a débouché sur son interpellation et l’ouverture d’une enquête pour trafic de stupéfiants.
Il allait sur un lieu de vente de drogue
Alors qu’ils vérifient les documents d’identité du conducteur, les policiers sont intrigués par les notifications qui s’affichent sur le téléphone de ce dernier. Les messages en question évoquent un lieu de rendez-vous pour une livraison. Intrigués, les policiers demandent de quoi il s’agit. La réponse directe va les surprendre : il doit se fournir en GHB, la « drogue du violeur ».
Les policiers se rendent à sa place au lieu de rendez-vous avenue Jean-Jaurès (7e). Ils y trouvent le vendeur, qui a été interpellé, manipulait de « nombreuses fioles suspectes » dans son véhicule. Il s’agissait bien de GHB.
L’acheteur permet de remonter aux trafiquants
La police a retrouvé dans la voiture un sacré matériel pour un potentiel trafic de drogue : des sachets de poudre, des seringues, des pipes à crack, et dans un sac 365 euros en liquide, 65 sachets de viagra, 67 grammes de 2MMC (une drogue de synthèse) et 1,45 litre de GHB.
L’individu a été placé en garde à vue, le consommateur de drogue qui voulait acheter de la substance a été laissé libre.
De surprises en surprises lors des perquisitions
Le suspect arrêté avec de la drogue, de nationalité chinoise et âgé de 41 ans a reconnu les faits. La perquisition menée à son domicile a permis de découvrir 1 240 euros en liquide et de constater « l’implication de son mari, un homme de 47 ans ».
Ce dernier a été placé en garde à vue le 16 février dernier après convocation au commissariat. Une perquisition dans un garage appartenant au couple et situé à Brignais dans la métropole de Lyon a permis de découvrir encore 5 litres de GHB. Une autre perquisition de cette enquête à tiroirs, d’une société louant des coffres, a permis la découverte de 3,5 kilos de 2mmc ainsi que 420 grammes de NEP.
Le mari du premier suspect a aussi reconnu son implication dans ce trafic de drogues de synthèse de plus en plus consommées.
Les deux mis en cause ont été présentés au parquet de Lyon ce mercredi 19 février 2025 en comparution immédiate. Ils ont été placés en détention provisoire dans l’attente de leur jugement.
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