Conseiller municipal à Dijon, Henri-Bénigne de Vrégille a décidé de se préparer en vue des élections municipales de 2026.
Le délégué municipal d’Horizons ambitionne de favoriser le rassemblement de la droite et du centre, qu’il juge essentiel pour espérer une alternance politique dans la capitale bourguignonne.
L’union de la droite et du centre
Henri-Bénigne de Vrégille précise que sa candidature s’inscrit dans une démarche collective. Selon lui, « la droite seule ou le centre seul ne peuvent remporter les élections, c’est impossible ! L’objectif est donc de structurer un rassemblement large autour d’un projet commun ». Ce projet s’inscrit dans la dynamique du mouvement « Printemps dijonnais » qui vise à construire une alternative politique en préparant un programme fondé sur les attentes des habitants.
Henri-Bénigne de Vrégille travaille aux côtés d’autres personnalités locales comme Laurent Bourguignat, François-Xavier Dugourd, Axel Siebert, Clémentine Barbier et Céline Renaud. Tous sont actuellement candidats à la candidature, ce qui signifie que chacun s’efforce de rassembler et de fédérer autour de sa vision. Quant à Emmanuel Bichot : « La porte n’a jamais été fermée. Il n’a pas souhaité participer au Printemps dijonnais dans son format actuel mais il peut toujours nous rejoindre » explique le trentenaire.
Toutefois, à terme, une personnalité émergera comme figure de consensus au sein du rassemblement. « Cette personne sera alors désignée comme candidate officielle aux municipales », tandis que les autres deviendront des soutiens et des alliés pour renforcer la dynamique du projet.
Des propositions concrètes
Au-delà des alliances politiques, Henri-Bénigne de Vrégille veut que la prochaine campagne repose sur des idées et des solutions concrètes. Il préside l’association « Les Projets de la Lib’ », qui organise des réunions thématiques sur des sujets comme la culture, la sécurité ou l’urbanisme. Ces échanges doivent nourrir le programme du rassemblement.
Henri-Bénigne de Vrégille met en avant le besoin de renouveau après 25 ans de gouvernance socialiste à Dijon. Selon lui, certaines décisions récentes, comme l’aménagement de la place du 30-Octobre, illustrent une usure du pouvoir en place. « Une alternance est nécessaire pour insuffler de nouvelles idées et éviter un épuisement des réseaux de décision », affirme-t-il.
Une consultation en cours pour définir les attentes des Dijonnais
Récemment, le « Printemps dijonnais » a lancé une consultation des habitants pour identifier leurs attentes et ajuster le projet en conséquence. Les résultats seront présentés prochainement. « Cette consultation servira de base pour travailler sur des propositions concrètes et réfléchies, sans tomber dans la critique caricaturale. »
D’ici l’été, le groupe devra déterminer une ligne directrice et un candidat unique. Henri-Bénigne de Vrégille affirme que sa priorité reste la construction d’un projet solide, qu’il soit ou non en tête de liste. « L’objectif est de structurer une équipe compétente et soudée, capable de proposer une alternative crédible aux Dijonnais » conclut-il.
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