Depuis plusieurs années, le Rouen Métropole Basket (RMB) répond à plusieurs missions d’intérêt général auprès de ses partenaires financiers. Depuis plus de 15 ans, il intervient à l’Institut départemental de l’enfance, de la famille et du handicap pour l’insertion (Idefhi) à Canteleu, près de Rouen (Seine-Maritime). Enfants et joueurs se réunissent alors autour du sport.
De plus en plus d’interventions
David Dubosc, référent des animations et chargé du centre de formation au RMB, intervient depuis plus de 15 ans à l’Idefhi. « Avant, les collectivités ne regarderaient pas comment utiliser les partenariats, puis ça à changer et on a commencé à intervenir physiquement sur différents sites, dont l’Idefhi. »
Désormais, chaque mardi, David Dubosc et son équipe animent des séances de sport auprès d’enfants. « Ils viennent sur le rythme scolaire pour que les jeunes puissent pratiquer. Aujourd’hui, c’est une animation pour le camp de vacances, ça marche bien aussi », raconte Robert Garito, chargé de mission sport et culture à l’Idefhi.
Par ailleurs, un programme d’activités est spécialement conçu pour les adultes de l’Esat. « On brasse large, des enfants aux adultes de 18 à 60 ans », se réjouit David Dubosc. Cette année, un nouveau volet a été mis en place, cette fois-ci, pour les salariés du site, avec des séances sportives organisées le mardi midi.
Et pendant les vacances
Le RMB propose aussi des activités durant les vacances. Les joueurs professionnels du club viennent animer des ateliers ludiques autour du tir, du jeu collectif et du dribble. « Il y a une heure d’animation et un moment partage et de signatures », explique David Dubosc.
Le but, ce n’est pas qu’ils ressortent d’ici comme des basketteurs, mais qu’ils sortent de leur zone et qu’ils prennent plaisir. Ce sont ses gamins qui n’ont rien demandé qui se retrouvent ici. Avec les animations, le temps passe un peu plus vite.
Dans le cadre de leur contrat, les joueurs sont obligés d’effectuer des missions. À l’IDEFHI, c’est avec plaisir qu’ils s’y impliquent. Yasmin, 22 ans, « aime bien » ces moments d’échange. pour lui, « c’est marrant. Les enfants nous reconnaissent d’une année sur l’autre, c’est bien de voir qu’on leur apporte quelque chose ». « Pour nous, c’est peu, mais pour eux, ça représente beaucoup », ajoute François, 19 ans.
Simon, 9 ans, témoigne : « Moi, je pense que ça nous apprend des choses, il y a des personnes qui pourront savoir plus de choses s’ils veulent faire ce genre de sport. Et j’aime bien le basket, ça nous permet de nous dépenser. » Karla, 10 ans, découvre ce sport pour la première fois. « Je n’avais jamais fait de basket, mais j’aime bien. Je préfère tirer et marquer des paniers », sourit-elle.
Dans le cadre de l’opération « Vibrez Basket », le RMB, intervient aussi dans plus de 100 écoles de la Métropole de Rouen. Certains enfants ont ainsi pu assister à des matchs au Kindarena.
De futurs basketteurs en herbe ?
Pour le RMB, ces missions ont pour but de « se faire connaître, faire aimer le basket et d’attirer des licenciés dans les clubs de la ville », avance David Dubosc. L’objectif est aussi de faire venir du monde au Kindarena. « On aimerait que ce soit plus rempli », évoque le référent des animations.
Mais une autre idée lui reste aussi en tête : « Ces jeunes, s’ils continuent en club et s’ils évoluent bien, pourront aller en centre formation plus tard et peut-être devenir joueurs à leur tour. »
Source link
