Coach de l’équipe de France masculine pendant 15 ans, Vincent Collet aura marqué l’histoire du basket français. S’il a lâché les reines des Bleus en 2024, après une nouvelle médaille d’argent aux Jeux Olympiques, le Normand reste actif dans le milieu de la balle orange.
Présent à Caen (Calvados), ce vendredi 14 février 2025, pour la première journée de la Leaders Cup, il nous a accordé un entretien express.
« C’est un outil magnifique »
Vous qui avez joué à Caen dans les années 80, comment trouvez-vous ce nouveau Palais des sports ?
Il est très beau, c’est juste dommage qu’il ne soit pas un peu plus grand. 5000 places n’auraient pas été de trop ! Mais cette salle est magnifique, un bel outil. Moi qui ai connu l’ancien Palais des sports avec le CBC, c’est une vraie amélioration.
Quels souvenirs vous gardez de votre passage à Caen ?
C’était il y a 40 ans et je ne suis resté qu’une année (1985-86). J’en garde de bons souvenirs, même si on avait vécu une saison difficile, marquée par les problèmes financiers du club. Ce n’étaient pas les plus belles heures du CBC.
« C’est un événement génial »
Un mot sur cette Leaders Cup. Que pensez-vous de cet événement ?
J’ai toujours beaucoup aimé cette compétition et j’ai toujours poussé mes équipes à la jouer à fond (Vincent Collet l’a remportée à deux reprises avec Strasbourg, en 2015 et 2019 NDLR). C’est un événement génial. Après, c’est difficile, car trois matches en autant de jours, c’est compliqué à encaisser physiquement.
Votre favori cette année ?
Pour moi, ça va se jouer entre Paris et Monaco.
On a déjà vu une première surprise avec la victoire du Mans sur Cholet…
C’est aussi ce qui fait le charme de la Leaders Cup. Mais c’est surtout une surprise car le MSB était privé de Penda et Thomas. Il n’y a pas forcément beaucoup d’écart entre ces deux clubs. D’ailleurs, en championnat, à la fin du mois de décembre, le Mans avait gagné à Cholet.
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