Pour la rentrée 2025, l’Éducation nationale a communiqué son projet de carte scolaire de l’Indre-et-Loire qui prévoit la fermeture de 12 classes dans les écoles publiques de la Ville de Tours.
Le maire de la commune, Emmanuel Denis a transmis un courrier au Recteur de la région académique Centre-Val-de-Loire, Jean-Philippe Agresti, pour lui demander de revoir cette mesure.
12 classes fermées à la rentrée 2025 : le maire de Tours demande l’annulation de cette décision
Dans un communiqué du 8 février 2025, la collectivité avance que les données sur lesquelles se sont basées les prévisions de l’Éducation nationale pour assoir cette proposition « ne traitent que partiellement certains éléments relatifs à la démographie scolaire » du territoire.
Selon la municipalité, « certains chiffres utilisés datent de plusieurs mois et ne reflètent pas la réalité actuelle des inscriptions dans nos écoles : il est fait état de 8951 élèves, alors que les chiffres constatés par la Ville comptabilisent 8990 élèves. »
Des projets immobiliers qui vont augmenter la population
Par ailleurs cette carte scolaire tiendrait insuffisamment compte des projets de développement du parc de logements « comme l’opération GELCO à Tours Nord (530 logements) et la ZAC des Casernes Beaumont-Chauveau à Tours Ouest (400 logements) qui seront livrés en 2025 et 2026. »
Pour la collectivité, cela va nécessairement entraîner « une augmentation de la population, en particulier des familles ».
La Ville estime « totalement disproportionnée au regard des besoins de notre territoire » le choix de fermeture de 12 classes au regard de a baisse des effectifs sur le département d’Indre-et-Loire qui est évaluée à 627 élèves dont 129 élèves à Tours.
Un impact disproportionné sur les écoles de la Ville de Tours
Le conseil municipal de Tours s’étonne de la dissonance entre la communication faite par le Gouvernement sur le renforcement des moyens mis en place pour la réussite des élèves pour la rentrée 2025 qui avance » une amélioration significative des conditions d’enseignement et un taux d’encadrement historique sur la base d’une prévision s’établissant à moins de 21,1 élèves par classe en moyenne « .
Emmanuel Denis estime que cette nouvelle répartition des effectifs serait déséquilibrée sur le plan territorial.
l demande donc au Recteur de renoncer à ces fermetures et conclut « Il est primordial que les réalités locales soient prises en compte dans les décisions, pour assurer un avenir éducatif de qualité à nos enfants. »
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