Ecarté samedi soir (31 janvier 2025) après la défaite face à Chambly, Mohamed Tazamoucht, après un temps de réflexion est revenu sur cette éviction : « Comme je l’ai dit dans un précédent article quand on est entraîneur la première chose qu’on regarde ce sont les résultats, et effectivement depuis ma prise de fonction, ils sont bien évidemment en dessous des attentes des dirigeants. avec sept défaites et trois nuls en dix matches. »
« Il nous manque… »
L’ex entraîneur de Villers est revenu sur les circonstances de cette mauvaise série : « Le national 2 est un championnat difficile, surtout depuis la réforme. Il se rapproche plus du national 1 que du national 3. Ce qui peut être fait avec des moyens limités en N3 ne pourront plus l’être à l’avenir en N2. La compétition avec cette réforme a tiré le football vers le haut, et certains clubs amateurs vont en souffrir dans les années à venir. » Mohamed Tazamoucht pointe également l’effectif trop juste en quantité : « Je le pense juste en quantité. Sur les trois derniers matchs de championnat, Furiani on part à 14 avec deux joueurs qui sortent sur blessures. Contre Chantilly, on part à 14 avec un U20 qui n’a jamais joué, et contre Chambly on est 15 avec deux joueurs qui n’ont plus joué depuis deux mois et une semaine collective d’entrainement. Le problème de l’infraction à l’arbitrage (4 mutations) ne facilite pas les compostions d’équipe. Les quatre joueurs qui n’ont pas été retenus ce week-end étaient des mutatés (donc une hors période), et il ne reste qu’un seul joueur blessé (21 joueurs dont trois gardiens pour la N2 avec 5 mutations classiques et 3 mutations hors période). » L’ex coach de Villers regrette aussi le mercato d’hiver : « Nous avons vu plusieurs joueurs, mais par forcement ce dont nous avions besoin et surtout avec les moyens mis à la disposition, il nous fallait des régionaux (Kaloga, Dia et Lepers). Les moyens financiers nous permettaient seulement de recruter que s’il y avait des partants de l’effectif »… et sur ce qu’il faut faire pour maintenir l’AS Villers en N2 : » Malheureusement, je suis mal placé pour le dire car je n’ai pas réussi. Il nous manque de l’expérience et de la qualité. Les joueurs sont très investis. Ils ont toujours donné les meilleurs et je les en remercie. Mais l’expérience s’acquiert et aujourd’hui peu de joueurs ont connu ce niveau. »
« Mettre un bus devant le but n’est pas la certitude de prendre des points »
L’ex entraîneur de Villers est également revenu sur son dernier match face à Chambly : « j’avais mis en place une animation pour les contrer et cela n’a pas fonctionné et il a fallu rectifié en passant Lemaitre en 10. La suite, le match s’est mieux déroulé pour nous et nous aurions pu l’emporter car on on a encaissé un but sûrement hors-jeu et que nous avons manqué un penalty raté. L’ancien coach jouait en 3/5/2. En six matchs, il a encaissé 12 buts. En 4/2/3/1 ou 4/4/2 on a pris 19 buts en 9 matchs. On me reprochait de ne pas jouer assez défensif, car l’ancien était plus expérimenté (ligue 2) et qu’il jouait à 5 derrière. Pour moi, mettre un bus devant le but n’est pas la certitude de prendre des points, après chaque opinion se défend ». Il a également regretté : « En ce qui concerne la tactique, j’ai une opinion partagée. D’abord quand on est dans un staff on doit être solidaire, et non pas être les yeux les oreilles et la bouche des dirigeants. On n’est pas obligé d’être d’accord mais il faut de la franchise et se rappeler qu’il y aura une seule et même personne qui sera jugée, c’est le numéro 1 et surtout pas dire devant le président ce qu’il veut entendre. J’ai eu de très bonnes relation avec Erick et Arthur, mes adjoints. En revanche, qu’à l’avenir certains seront rayés pour travailler dans un staff de ce niveau et notamment lle préparateur physique… et je crois savoir que ce n’est pas la première fois qu’il a cette attitude vis-à-vis d’un staff. » et sur la rapidité de son remplacement : « Les dirigeants avaient anticipé, ce qui peut se comprendre. Quand on met l’ultimatum de 7 points en 3 matchs, c’est un rythme de champion, alors qu’on a gagné qu’un match… le premier, il était difficile de réaliser cet exploit. Je remercie quand même les dirigeants de m’avoir fait confiance, même si cela n’a pas toujours été facile dans le quotidien… . Les joueurs bien évidemment car ce sont les acteurs du jeu, enfin les bénévoles qui ont été formidables avec moi pendant cette période. Je souhaite au club le meilleur pour la suite. »
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