C’est une des rares discothèques du centre-ville de Blois. Le Kb9 club est fermé sur arrêté du préfet du Loir-et-Cher depuis le mardi 28 janvier 2025 pour une période d’un mois.
Cette fermeture administrative provisoire fait suite à une série de plaintes du voisinage pour nuisances sonores et au non respect d’un premier arrêté en date du 13 décembre 2024 qui réclamait au patron de cesser la musique amplifiée dans l’établissement.
La discothèque de Blois jugée trop bruyante devra rester fermer un mois
Après la série de plaintes de riverains, la mairie avait adressé une mise en demeure au patron de l’établissement situé au 3bis rue du Mouton, le 2 octobre 2024 qui lui enjoignait de produire les données d’enregistrement des niveaux sonores de la musique diffusée sur les six derniers mois issues des deux limiteurs de pression acoustique installé dans le Kb9 club.
Ces données n’ayant pas été remises, un procès-verbal d’infraction a été établi par le service d’hygiène et de santé de la mairie de Blois, fin novembre.
Quelques jours plus tard, le 29 novembre, la police a remis au gérant de la discothèque une nouvelle mise en demeure, cette fois-ci émanant du préfet, Xavier Pelletier, réclamant à nouveau les données d’enregistrement des niveaux sonores de la musique amplifiée toujours sur la période des six derniers mois.
Un premier arrêté interdisant la musique amplifiée dans la discothèque
Le 14 décembre 2024, des policiers de Blois, ont notifié au patron du Kb9 club, le premier arrêté, en date du 13 décembre, lui signifiant l’arrêt de la musique amplifiée dans sa boîte de nuit installée dans une une ruelle très étroite, perpendiculaire au Quai Saint-Jean, pas bien loin de l’hôtel de police de la ville.
Le même jour, le professionnel de la nuit transmettait les enregistrements d’une des deux salles, puis ceux de l’autre, le 16 décembre, à la mairie de Blois.
Ceux-ci s’avérant non conformes aux yeux de l’administration communale, cela ne permettait pas d’abroger l’arrêté portant interdiction de diffuser de la musique amplifiée dans les murs du 3bis, rue du Mouton.
Au cours des soirées des 19, 21 et 22 décembre 2024, la police a constaté que l’arrêté du 13 décembre n’était pas respecté.
Le gérant de l’établissement a eu l’occasion de s’expliquer auprès du maire adjoint à la tranquillité, la sécurité publique et la prévention de la délinquance, Frédéric Orain, le jeudi 9 janvier 2025 à la mairie.
Un second arrêté de fermeture administrative pour un mois
L’entretien n’ayant pas apporté de solution satisfaisante, c’est donc un arrêté de fermeture administrative provisoire qui a été pris à l’encontre de la discothèque, par le préfet, le mardi 21 janvier 2025 et qui a été notifié au gérant, une semaine après, le mardi 28 janvier.
La boîte de nuit est donc tenue de rester fermée pour un mois.
La rédaction du Petit Courrier a tenté de joindre le patron du club privé par téléphone mais n’a pas pu parler avec lui.
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