Le combat d’une vie. Dans la nuit du samedi 1ᵉʳ au dimanche 2 février, le Franco-russe, Nassourdine Imanov (5e), va affronter une légende des moins de 84 kg, le Néo-Zélandais Israel Adesanya (2e), lors de l’UFC Fight Night 250 en Arabie saoudite.
Le « Sniper russe », comme le surnomment les médias sportifs, se retrouve sous les feux des projecteurs avec ce combat face à l’ancien champion de sa catégorie. En cas de victoire, sportivement et médiatiquement, l’homme de 29 ans pourrait changer de dimension. Qui est ce champion du MMA Français ?
La boxe depuis tout petit
Nassourdine Imanov est né le 1ᵉʳ mars 1996 à Khassaviourt, au Daghestan, une république russe située au bord de la mer Caspienne. À 12 ans, lui et sa famille s’installent à Marseille puis à Salon-de-Provence, dans les Bouches-du-Rhône.
Il s’installe ensuite à 19 ans à Paris avec son frère aîné Dagir et découvre les arts martiaux mixtes (MMA). Tous les deux rejoignent alors la MMA Factory, la salle de sport de combat de Fernand Lopez, rapportait à ce moment-là Le Parisien. Une salle de combat que les meilleurs ont fréquentée, comme Ciryl Gane ou encore Jérôme Le Banner.
Entre 2016 et 2019, pour ses dix premiers combats dans des ligues moins prestigieuses, Nassourdine Imanov en remporte huit et en perd seulement deux. Avec notamment trois combats qu’il gagne par K.O. L’athlète se forge une réputation nationale puis internationale.
L’arrivée en UFC
Le 4 octobre 2020, le Franco-russe affronte l’Américain Jordan William lors de son premier combat dans la ligue la plus prestigieuse de MMA, l’UFC pour Ultimate Fighting Championship. Depuis quelques années, cette ligue gérée aux États-Unis est devenue la plus grosse organisation mondiale de MMA. Et encore une fois, il gagne.
Là encore, en cinq ans, Nassourdine Abdoulazimovitch Imavov, c’est son nom complet, enchaîne les victoires. Sur les dix combats, il en gagne sept, en perd deux et un match est classé « sans décision », c’est-à-dire, sans vainqueur.
Pour son 21ᵉ combat, le Français se classe au cinquième rang des challengeurs pour la ceinture, soit l’équivalent du Graal, qui signifie qu’un combattant est le meilleur dans sa catégorie. S’il gagne face à Israel Adesanya, il pourrait aussi asseoir son nom. Il reste l’une des têtes d’affiche les moins connues de sa ligue.
Fort de trois victoires d’affilée face à des combattants du top 10, son adversaire vient de concéder deux défaites. La dynamique est donc en faveur du Français.
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