« Nous sommes déjà partis à la poursuite d’un vélo électrique à 90 km/h ! » A Lille (Nord), la police a décidé de multiplier les contrôles sur les vélos et autres trottinettes électriques. Dans leur viseur notamment, la vitesse de certains engins débridés mais aussi l’assurance obligatoire pour ces EDPM (engins de déplacement personnel motorisés).
Les nombreux excès des vélos et trottinettes électriques à Lille
Nous avons pu suivre un de ces contrôles vendredi 31 janvier 2025. Sur la place de la République, plusieurs agents étaient déployés, notamment des motards pour parer toute tentative d’échapper aux policiers. Et les résultats n’ont pas tardé : en moins d’une heure, les policiers ont dressé une dizaine de PV : quatre défauts d’assurance et six engins non homologués. Ces derniers ont fini en fourrière.
Rappelons en effet que l’assurance est obligatoire. Et cela peut coûter cher : le prix de l’amende est de 600 €. Les EDPM doivent également être homologués et bridés pour ne pas dépasser les 25 km/h. Pourtant, certains « trafiquent » leurs engins pour atteindre des vitesses bien plus importantes. Equipés d’un curvomètre, les policiers pouvaient effectuer des contrôles précis. Ce vendredi, deux atteignaient les 40 km/h. « Je ne comprends pas, j’ai acheté la trottinette comme cela : je n’ai ajouté aucun équipement », s’affole un jeune contrevenant. Charge pourtant au propriétaire de s’assurer que son véhicule est bien en conformité.
« C’est avant tout une question de sécurité, les accidents peuvent être très graves », rappelle la commissaire Leblond, présente lors du contrôle à Lille.
Chaque véhicule non homologué a été emmené à la fourrière. Il en coûtera 45,70€ à son utilisateur, auxquels s’ajoutent 3€ par jour de gardiennage. Charge au propriétaire ensuite de remettre son engin en conformité.
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