Pour la petite commune de Lolif, dans le sud de la Manche, le gros projet de cette dernière année de mandature sera l’aménagement du bourg mitoyen de Montviron-Lolif, en concertation avec la municipalité de Sartilly-Baie-Bocage.
« L’estimatif de ce projet avant appel d’offres s’élève à 550 000 €, dont il faudra déduire les subventions obtenues pour obtenir le reste à charge pour les deux communes », a précisé Michel Rault.
L’aire de jeux sera agrandie
L’aire de jeux va être agrandie au printemps avec la pose d’un toboggan, d’une table de ping-pong et de deux éléments de fitness. La porte principale de l’église va être changée, la salle polyvalente sonorisée, des travaux de sécurisation entrepris au lotissement de la Corniche et la fibre devrait arriver d’ici à la fin de l’année.
Le presbytère ne deviendra plus tiers-lieu
Concernant le tiers-lieu porté par l’association Sur la paille, le projet envisagé sur le terrain de l’ancien presbytère a été abandonné et d’autres solutions sont à l’étude.
Tous les Lolivais ou presque vont voir leur adressage modifié avec changement de rues et de numérotation. « La commission chargée de ce travail s’est efforcée de conserver au maximum les noms des lieux-dits. Un certificat d’adressage sera remis à chacun », a expliqué Michel Rault, qui a présenté Damien André, l’agent recenseur de la commune.
Saint-Jean-le-Thomas
Portant « un regard interrogatif sur l’instabilité de notre pays et de l’Europe qui aura des conséquences pour nos collectivités », Alain Bachelier, le maire de Saint-Jean-le-Thomas, commune littorale de la baie du Mont Saint-Michel, a annoncé la poursuite de la réhabilitation de l’éclairage public, la réfection de la couverture sur le côté sud de l’église, celle de la toiture du presbytère et des travaux à mener à la villa Elisabeth.
Le plan d’adressage de la commune est en cours tandis que la fibre est désormais opérationnelle. Une commission municipale associant les commerçants a été mise en place en 2024 en vue de l’aménagement du terrain du centre du village, pour « faire de ce cœur de bourg un espace de vie sociale et de rencontre au service des Saint-Jeannais. »
RPI et érosion sources d’inquiétude
Le maire a aussi partagé ses inquiétudes quant à l’avenir du RPI face aux difficultés d’inscriptions des élèves et sur les risques de rupture du cordon dunaire avec le non-écoulement des eaux dans le marais rétro littoral.
Avec les fascines mises en place, les dunes se reconstruisent de façon naturelle sur la partie nord alors que la partie sud est fragilisée par le marnage des vagues.
Le maire, Alain Bachelier.
« La pose de pieux pourrait répondre à l’interrogation pour retarder les risques. Nous souhaitons trouver les réponses avec l’Agglo, car l’enjeu est important. »
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