une principale de collège blessée par une élève, un surveillant frappé dans un foyer

Deux agressions en milieu scolaire commises par des mineurs ont nécessité l’intervention de la police nationale, ce vendredi 31 janvier 2025, à Montpellier : dans un collège et dans un foyer spécialisé. 

Des cigarettes cachées 

La première affaire de violences volontaires s’est produite vers 14h15, dans le collège Marcel Pagnol, rue Topaze, dans le quartier Paul-Valéry, où la principale a surpris une élève âgée de 14 ans dissimulant des cigarettes dans son sac, ce qui est strictement prohibé. Elle lui a donc gentiment ordonné de les restituer, mais l’adolescente a refusé et pour toute réponse l’a violemment prise à partie, avant que tout dégénère : la principale a été rouée de coups de poing à la tête et au bras droit. Police secours a été alertée et une patrouille a été dépêchée. 

La principale du collège, bien que souffrante et très choquée a refusé sa prise en charge par les sapeurs-pompiers, tandis que la collégienne violente, restée sur place, a été récupérée par sa grand-mère, qui, selon nos informations a donné raison à sa petite-fille. Laquelle a dans la foulée récidivé dans sa conduite envers la responsable du collège, selon nos informations, en proférant des menaces et en annonçant qu’elle la défoncerait à la prochaine remarque. La procédure sera transmise au procureur de la République de Montpellier, le Rectorat a été avisé et s’est rapproché de la principale de l’établissement.

Un mineur s’enfuit du foyer 

Toujours ce vendredi, mais vers 17h, police secours est requis en urgence pour des violences volontaires, cette fois dans le foyer pour mineurs de Tourterelle, implantée dans la rue Pioch de Boutonnet, à proximité de l’avenue de la Justice de Castelnau. À l’arrivée d’une patrouille de la police nationale, un des surveillant, en état de choc a expliqué qu’il venait de recevoir des coups de poing par un adolescent qui est hébergé dans ce foyer accueillant des jeunes isolés, notamment en rupture familiale. 

Entre-temps, sachant que les policiers étaient en route, l’adolescent s’est enfui du foyer. Il est décrit par cet éducateur légèrement blessé et qui n’a pas été hospitalisé, comme étant bipolaire.