Une affaire qui avait profondément choqué. Mardi 28 janvier 2025, le parquet de Paris a requis un procès devant la cour criminelle départementale pour les trois policiers impliqués dans le passage à tabac raciste du producteur de musique Michel Zecler. Les agents sont aussi poursuivis pour faux en écriture publique après avoir tenté de dissimuler les violences.
Tabassé dans son studio
Dans ce dossier qui avait ému jusqu’au chef de l’État, les trois policiers risquent un procès pour faux en écriture publique par personne dépositaire de l’autorité publique. Deux d’entre eux sont poursuivis pour violences aggravées, notamment par leur caractère raciste.
Les faits avaient eu lieu le 21 novembre 2020, durant le deuxième confinement. Le producteur de rap Michel Zecler avait été placé en garde à vue alors qu’il se rendait dans son studio situé dans le 17ᵉ arrondissement. Lors de l’interpellation, les policiers l’avaient roué de coups.
Des images choquantes
Dans un premier temps, le producteur avait été poursuivi pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. Une vidéo des violences exercée par les policiers, diffusée par Loopsider, avait alors révélé le vrai déroulé des faits. Les agents auraient menti sur le procès-verbal pour éviter toute poursuite.
Les images de l’interpellation avaient profondément choqué, jusqu’au président de la République Emmanuel Macron. Une enquête avait été ouverte par l’Inspection générale de la police nationale. Incarcérés dans un premier temps, les deux policiers auteurs des violences avaient été placés peu après sous contrôle judiciaire.
Avec AFP
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