Ce vendredi 4 avril 2025, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté est en visite dans le département du Jura. L’occasion notamment d’aborder les conséquences des taxes imposées par Donald Trump président des USA, sur le secteur agro-alimentaire.
« Je suis venue dans le Jura, pour plusieurs rendez-vous » a expliqué Annie Genevard à son arrivée à Foucherans.
» Tout d’abord ce matin à Dole pour ouvrir le congrès d’Agorès ; un organisme qui s’occupe de restauration collective et on sait l’importance de cette question auprès des producteurs et dans la valorisation de la qualité de l’alimentation« , a expliqué en préambule la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté.
Au cœur de l’entreprise agricole de François et Jérémy Lavrut, elle a souligné le caractère « remarquable de cette exploitation qui vit une transmission de père à fils et qui est un modèle intéressant, puisqu’elle allie plusieurs activités. L’élevage pour la production de lait et de viande ainsi que des cultures qui permettent des rotations, l’alimentation en autonomie fourragère des animaux et la production de différentes céréales. C’est une ferme vertueuse qui a recours aux panneaux photo voltaïques pour la production d’énergie ».
En venant ici, c’est une façon pour moi de rendre hommage à ces jeunes agriculteurs qui sont pleins de passion pour le métier. Il est très important de les valoriser et de les encourager.
« Vous êtes un maillon essentiel »
Alors que de nombreuses filières sont plongées dans une grande inquiétude, après l’annonce par le président des USA, Donald Trump, de très lourdes taxes douanières pour l’Europe, la ministre a déclaré : « Avec les États-Unis, c’est une guerre commerciale qui cible en particulier l’agriculture. C’est pourquoi il est important pour moi de dire aux agriculteurs que je visite : vous êtes un maillon essentiel de la souveraineté alimentaire« .
350 000 emplois en France
Rappelant que le secteur agro-alimentaire est le premier employeur en France avec 350 000 emplois, Annie Genevard a aussi affirmé sa très grande vigilance sur tout ce qui touche l’agriculture, mais aussi toute la production agro-alimentaire ; que ce soit au niveau des vins, du lait, de l’épicerie… C’est toute une chaine qui peut se trouver fragilisée. Je vais être vigilante à ce que l‘agro-alimentaire ne soit pas la variable d’ajustement« .
Après ce temps de parole avec la presse, la ministre a rejoint tous les représentants locaux de la filière, y compris les syndicats pour une table ronde. Puis, elle s’est déplacée à Toulouse-le-Château dans une exploitation viticole.
Julien Berrier
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