Un accusé de 31 ans jugé devant la cour d’assises des mineurs de l’Hérault, à Montpellier, pour le viol d’une fillette, commis treize ans plus tôt dans des communes du sud de Clermont-l’Hérault, a été acquitté.
Le verdict, après un procès à huis clos, a été rendu la semaine dernière en présence des parties civiles. En été et à l’hiver de 2014, des fillettes âgées de 6 à 8 ans avaient dénoncé des agressions sexuelles et des viols imposés en 2010, 2011, 2012 et début 2014 par un ami de leur père, en profitant de son absence lorsqu’il était au travail. Il avait alors vingt ans et s’était retrouvé seul avec les trois fillettes, des demi-sœurs, dans les deux appartements.
Après le décès de leur père, les trois jeunes mineures s’étaient confiées à des éducatrices du service de l’Aide sociale à l’enfance – ASE- de l’Hérault où elles avaient été placées. Au terme d’une longue instruction, l’accusé bénéficiait d’un non-lieu pour les actes sexuels concernant deux d’entre elles, mais était renvoyé aux assises pour le viol de la troisième reproché en 2011 et en 2012.
Défendu par Mes Tamaris Fürstenheim et Guillaume Raymond du barreau de Montpellier, le trentenaire qui a, depuis quitté la région de Clermont-l’Hérault et refait sa vie, et qui a nié les faits pendant onze ans, comme il l’a répété lors du procès, a été acquitté. L’avocat général a requis cinq ans de prison dont deux avec sursis et la peine de deux ans ferme aménageable à purger sous bracelet électronique.
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