Quand on ne sait pas combien d’équipes seront concernées par la relégation en fin de saison, le deal est de finir le plus haut possible pour s’éviter des sueurs froides.
Dans cette optique, les Equeurdrevillais s’étaient donné pour objectif d’aller chercher la 7e place qui, selon toute vraisemblance, devrait permettre d’être hors de danger.
Cela passait donc par deux victoires à La Ferté-Macé et Mézidon mais les joueurs de Gaëtan Hardouin n’ont, malheureusement, rempli qu’une partie du contrat.
Tombé dans le piège
Aujourd’hui, ils pointent à la 9e place mais, surtout, comptent quatre points de retard sur les Mézidonnais, actuels 7e du classement. « Les week-ends ne se ressemblent pas, souffle l’entraîneur des Rouge et Blanc. On n’a pas su répondre au bloc bas proposé par l’adversaire et on a voulu faire du jeu direct. Il y a de la frustration après ce match car c’était une équipe à notre portée. »
Un calendrier difficile
A cinq matches du terme, le FCEH a grillé une grosse cartouche contre un concurrent direct et va devoir, désormais, aller chercher son maintien face aux cadors.
Car le menu des semaines à venir s’annonce très copieux pour les partenaires de William Legangneux qui devront affronter Gonfreville, Avranches, Deauville et Bayeux, sans oublier le derby à Carentan qui s’annonce brûlant à la fin du mois d’avril.
Ce qui n’entame pas le moral des joueurs et de leur entraîneur. « Face à de grosses équipes qui joueront moins bas, cela nous réussira peut-être car nous aurons plus d’espaces, ce qui convient mieux aux profils des joueurs dont on dispose. Et puis historiquement, le club est habitué à faire des exploits », veut se rassurer Gaëtan Hardouin.
Calendrier
5/04 : reçoit Gonfreville
19/04 : reçoit Avranches
27/04 : va à Carentan
11/05 : reçoit Deauville
18/05 : va à Bayeux
Il est vrai que lors des saisons précédentes, les Equeurdrevillais avaient empêché Deauville de monter en N3 en gagnant là-bas à la dernière journée (2-1). Et l’an passé, ils avaient renversé Gonfreville à Jaurès à la dernière seconde au terme d’un match complètement fou (3-2).
Si le visage de l’équipe n’est plus le même que lors de ces rencontres, l’état d’esprit, lui, reste inchangé. Et c’est dans ces valeurs d’amour du maillot et de don de soi qu’il faudra aller puiser pour aller chercher le maintien dans moins de deux mois.
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