À Metz (Moselle), les fêtes de la mirabelle sont des événements phares de l’été, au même titre que le festival Constellations ou encore Metz Plage.
Lors de la prochaine édition organisée du 22 au 31 août 2025 à l’Esplanade et au plan d’eau, le public retrouvera notamment l’élection de la Reine de la Mirabelle. Et cette année, le concours est réservé aux personnes « de genre féminin », et non plus de sexe féminin.
Accepter « les candidatures de ceux qui se sentent femmes et qui en ont les atouts »
Au conseil municipal du jeudi 27 mars, l’appel à candidatures concernant l’élection de la Reine de la Mirabelle a été approuvé à l’unanimité.
À cette occasion, Jérémy Roques, conseiller municipal d’opposition et président du groupe UNIS, a souligné les évolutions du concours et de sa réglementation au fil des années : récemment en supprimant le critère d’âge et en « ouvrant, cette année, le concours au genre féminin plutôt qu’au sexe féminin. Une première étape importante pour l’acceptation de toutes et de tous. »
Sur ce sujet, Patrick Thil, adjoint à la Culture, a ajouté : « Je ne voyais pas pourquoi, on n’accepterait pas les candidatures de ceux qui se sentent femmes et qui en ont les atouts, si j’ose dire. »
Reine de la Mirabelle : vers un concours mixte ?
Aujourd’hui, la Reine de la Mirabelle n’est plus jugée sur son physique. « L’élection de la Reine ayant pour but de ne plus être un concours de beauté, mais de représenter la ville par des engagements et une personnalité, nous proposons de pouvoir rendre ce concours mixte », a présenté Jérémy Roques.
Comme argument, le conseiller municipal – et chef de file des Écologistes aux prochaines élections municipales – a évoqué le cas d’Arvor à Vannes. Là-bas, les Bretons n’élisent plus la Reine, mais « sa Majesté », un homme ou une femme, depuis 2023.
Pour anticiper d’éventuelles remarques, Jérémy Roques a souligné : « Le maire de Vannes ne peut être considéré comme un gauchiste, wokiste. Il a été élu LR avant de quitter le parti pour se rapprocher de la majorité. »
Une élection mixte ? « On va y réfléchir »
En réponse à cette proposition, Patrick Thil a souligné : « On a déjà fait sauter deux verrous, l’âge et passer du sexe au genre. »
Toutefois, concernant la mixité, « on va y réfléchir ». Mais l’idée d’un couple n’est pas envisagée : « Ça nous rapproche davantage de ce qui est la tradition du carnaval [prince et princesse du carnaval, NDLR]. »
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