Arrivé cet été à Paimpol, Antoine Baruxakis a apporté toute son expérience au Stade Paimpolais FC, club de football de Paimpol (Côtes-d’Armor).
Après une moitié de championnat à jouer les premiers rôles, l’équipe 1 semble terminer en roue libre. Le latéral droit revient sur sa première saison au stade.
Peux-tu retracer ton parcours en clubs ?
J’ai commencé le football à 14 ans, à mon arrivée en France, à La Roche-sur-Yon en Vendée. J’ai effectué mes premières années seniors à l’ESOF La Roche. Ensuite, j’ai déménagé à Nantes pour mes études et signé à l’Étoile de Clisson (R2), où plusieurs de mes camarades de classe jouaient. J’y suis resté deux saisons durant lesquelles nous avons joué la montée.
Par la suite, le club de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (R1) est venu me chercher. J’y ai passé une saison compliquée en raison de mauvaises relations avec l’entraîneur. Après cette expérience, j’ai fait mon retour en Vendée, à Fontenay-le-Comte après le Covid. Mais pour des raisons professionnelles, j’ai dû revenir à Nantes à la mi-saison, où j’ai rejoint Basse-Goulaine (R1). J’y ai passé deux belles saisons, notamment la deuxième, marquée par un beau parcours en Coupe de France.
En 2024, ma compagne et moi avons ouvert nos entreprises en Bretagne et avons décidé de nous y installer. J’ai donc signé à Lamballe (R1). Cependant, les trajets étaient trop fatigants, et j’ai eu l’opportunité de rejoindre Paimpol (R2). Cela faisait longtemps que je n’avais pas évolué en R2, mais aujourd’hui, ma priorité reste mon entreprise.
Comment te sens-tu dans le club ?
Je me sens bien à Paimpol, j’ai été très bien accueilli par l’équipe, et l’ambiance est excellente.
Sur le plan sportif, je suis un peu déçu de mes performances, car le coach a décidé de me faire jouer à un nouveau poste cette année, en tant que latéral droit. Ce n’est pas mon poste naturel et cela ne correspond pas forcément à mon profil. Cependant, je ne vais pas me plaindre, car l’essentiel est d’avoir du temps de jeu.
Quels sont ses atouts, ses manques ?
Le club a encore beaucoup de choses à améliorer s’il souhaite évoluer à un niveau supérieur, notamment en ce qui concerne les infrastructures. Il y a un bon potentiel, mais des investissements seront nécessaires pour progresser.
La défaite contre Langueux était-elle prévisible ?
Oui, c’était malheureusement attendu. Le club a fait le choix de prioriser le maintien de l’équipe B plutôt que la montée de l’équipe A. Depuis un mois, plusieurs joueurs alternent entre la A et la B, et ce week-end, nous avons joué avec seulement la moitié de l’effectif habituel, accompagnés de plusieurs U17, afin de permettre à la B de s’imposer.
Cette défaite condamne-t-elle les ambitions de fin de saison ?
Je pense que nous sommes dans l’un des groupes les plus relevés de R2.
Pour espérer une montée, il aurait fallu jouer le jeu jusqu’au bout. Malheureusement, nous laissons Lannion et Ploumagoar prendre de l’avance, et je doute qu’ils fassent le même choix que nous en sacrifiant des points.
Que retiendras-tu de cette saison ?
Sur le plan personnel, je suis heureux d’avoir trouvé un club à seulement dix minutes de chez moi, ce qui est un vrai confort. Sur le plan sportif, nous avons réalisé un beau parcours en Coupe de France, mais c’est frustrant de voir que tout le travail effectué depuis le début de la saison est sacrifié au profit du maintien de la B.
Après, ce sont des choix de club qu’il faut respecter.
Comment envisages-tu la saison prochaine ?
Je me projette déjà sur la saison prochaine. Je viens d’acheter un bien immobilier à Guingamp, donc je vais encore devoir déménager.
Pour l’instant, je ne sais pas encore ce que je vais faire, mais mon objectif est de retrouver mon poste de défenseur central et de rejouer en R1. Mais si mon entreprise me prend encore plus de temps je vais peut-être devoir arrêter le foot.
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