Un tas d’os. Le vendredi 14 mars 2025, les propriétaires de cinq chiens ont comparu devant le tribunal de police d’Évry-Courcouronnes pour mauvais traitements infligés à des animaux. Tout est parti d’un signalement envoyé à l’association Stéphane Lamart, spécialisée dans la défense des droits des animaux, le 4 mai 2023.
« Le sol était souillé par de l’urine et des excréments »
À cette date, l’association est informée que cinq chihuahuas, dont trois chiots, prénommées Pepsi, Oréo, Rio, Joy, et Nala, se trouvent en état de « maigreur extrême » au sein d’un pavillon situé à Marcoussis.
Quatre jours plus tard, une équipe d’enquêteurs et le représentant d’une organisation de protection animale procèdent à une inspection au domicile des maîtres. Ils constatent alors que les chiens montrent « un comportement vif et joyeux au contact de leur maître » mais qu’ils souffrent d’une maigreur extrême.
« Les gamelles des animaux étaient vides, à l’exception de quelques traces de nourriture, et le sol était souillé par de l’urine et des excréments. En raison de l’état critique des animaux, il a été décidé de procéder au retrait immédiat des cinq chiens, afin qu’ils bénéficient des soins nécessaires dans un environnement plus adapté à leur bien-être », détaille l’association.
La décision de justice mise en délibéré
Le lendemain de l’inspection au domicile des propriétaires, soit le 9 mai 2023, le vétérinaire, qui a examiné l’ensemble des chiens, confirme que ces derniers souffrent d’une maigreur extrême « causée par un défaut d’alimentation prolongé ».
Il constate également que leurs griffes sont « excessivement longues » suggérant un manque d’exercice quotidien. Des infections fongiques ont également été diagnostiquées sur deux chiens.
Après l’audience du 14 mars 2025, le sort des propriétaires reste incertain. « La décision de justice a été mise en délibéré, et sera rendue le 23 mai 2025 », fait savoir l’association Stéphane Lamart, représentée par Me Salomé Descamps.
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