INFO ACTU LYON. Après une nouvelle charge de Jean-Michel Aulas, toujours en réflexion pour une éventuelle candidature aux municipales 2026 à Lyon, voici la réponse directe des écologistes.
Violentes critiques de Jean-Michel Aulas
Mardi soir, sur X, Jean-Michel Aulas affirmait : « Sans avoir pris de décision, j’écoute les Lyonnais qui constatent que notre belle ville s’est transformée pour devenir non sécurisée, complètement saturée, donc polluée, exsangue financièrement et réclament une personne de la société civile pour réunir le bon sens sans dogme ».
Sans citer directement le maire Grégory Doucet, le possible candidat et ancien président de l’OL, s’en prend une nouvelle fois au bilan des élus écologistes lyonnais.
Pour la première fois, des élus écologistes de la majorité répliquent très directement aux dernières critiques. Jusque-là, le maire et ses équipes avaient retenu leurs coups en saluant la carrière d’entrepreneur et de président de club de Jean-Michel Aulas.
« Ce que dit Jean-Michel Aulas est faux »
Gautier Chapuis, adjoint au maire et coprésident du groupe écologiste au conseil municipal, et la coprésidente Philomène Récamier répondent pour la première fois aux attaques de Jean-Michel Aulas, auprès d’actu Lyon.
« Ce que dit Jean-Michel Aulas est factuellement faux. Sur les finances de la Ville, nous avons la plus haute note possible. On a un budget à l’équilibre que l’on gère d’une très bonne manière malgré les contraintes de l’État que l’on nous impose », affirment les deux élus que nous avons interrogés mercredi.
« Sur l’insécurité à Lyon, l’État donne des chiffres et allègue que cela va mieux. Sur les accidents routiers, les chiffres baissent et c’est énorme », ajoute Philomène Récamier. « Il réagit avec des choses fausses », s’agace Gautier Chapuis.
Concernant la pollution, les deux élus municipaux assurent que la situation s’améliore là-encore. Entre 2019 et 2023, sur l’ensemble des communes de la métropole lyonnaise, les concentrations en moyenne annuelle ont baissé de 23% pour le dioxyde d’azote (NO2) et de 11% pour les particules fines (PM2. 5) alors que des hausses ont été observées dans d’autres grandes agglomérations.
« On ne craint pas qu’il se lance »
L’adjoint Gautier Chapuis nous l’assure : « On ne craint pas qu’il se lance ». « On répondra sur le projet, c’est comme ça qu’on a gagné en 2020 », affirme l’élu.
Jean-Michel Aulas c’est « quelqu’un qu’on respecte, il a beaucoup investi dans le football féminin, c’est un grand patron. Mais être entrepreneur et réussir en affaire, ça ne fait pas un programme pour une ville », affirme l’adjoint au maire.
« Mettre en avant l’usage de la voiture dans une grande métropole, c’est quand même étonnant, on ne va pas vers ça », s’étonne Philomène Récamier.
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