L’affaire a débuté début février, lorsque les policiers ont reçu un signalement concernant un trafic de type « ubershit » dans le quartier Stalingrad de Dijon, comprenez un terme qui désigne une organisation très structurée de vente de stupéfiants avec livraison rapide, à l’image des plateformes de transport de personnes ou de repas comme Uber.
Après plusieurs semaines de surveillance, les enquêteurs passent à l’action et interpellent trois personnes.
Une véritable salle de repos pour dealers
Pendant les perquisitions, les policiers tombent sur une pièce équipée de deux téléviseurs et de deux consoles PS5. Ce matériel, acheté avec l’argent du trafic, était utilisé pour occuper ceux qui surveillaient la marchandise, selon le commissaire Clément Peyrot.
À cette découverte se rajoutent 1,5 kg de résine de cannabis, 430 grammes de cocaïne et 3,9 kg de tabac.
Jugés en comparution immédiate, les trois hommes ont été condamnés à des peines allant de 12 à 30 mois de prison. Le premier écope de 30 mois, dont 18 avec sursis, avec maintien en détention. Le second est condamné à 12 mois, dont 6 mois aménageables. Le troisième à 12 mois de prison, dont 8 fermes avec maintien en détention, assortis d’une interdiction de territoire français pendant 10 ans. L’enquête se poursuit.
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