Avec près de 800 minutes disputées lors des neuf derniers matchs, Pierre Pommereul figure parmi les joueurs les plus utilisés par Laurent Hervé.
À l’approche de la réception de Panazol, le milieu de terrain de l’AS Vitré revient sur sa dynamique.
Interview
Samedi 15 mars, vous étiez une nouvelle fois titulaire pour la rencontre face à la réserve du FC Nantes. Pouvez-vous revenir sur ce match ?
Avant cette rencontre face à notre ancien dauphin, on savait que ce serait un gros match. Je pense que nous n’avons pas très bien démarré, ils nous ont un peu étouffés, et cela s’est concrétisé puisqu’ils ont rapidement pris l’avantage 1-0. Mais dès la 25e minute, nous avons commencé à mieux jouer, en évoluant plus haut pour essayer de renverser le cours du match. Malheureusement, cela n’a pas suffi, malgré plusieurs occasions, et nous avons été punis en fin de match. Au final, au vu de la physionomie de la rencontre, je trouve que le 2-0 ne reflète pas totalement le match, on méritait plus un match nul.
Jusqu’à présent, cette saison 2024-2025 est la plus prolifique pour vous avec quelques titularisations en première partie de saison et, depuis 2025, une place quasi systématique dans le onze de départ. Comment l’expliquez-vous ?
C’est vrai qu’en première partie de saison, je n’ai pas beaucoup joué, mais début 2025, plusieurs absences au milieu de terrain m’ont permis de devenir titulaire. J’ai saisi l’opportunité en réalisant un bon match, et derrière, nous avons enchaîné une série de victoires. J’ai ainsi réussi à enchaîner, ce qui ne m’était jamais arrivé. Après, je pense avoir passé un cap, surtout physiquement, ce qui me permet de faire la différence, notamment dans la récupération de balle. Mais tout cela a été possible parce que j’ai eu l’opportunité de jouer. Maintenant, il va falloir continuer à enchaîner les bonnes performances pour espérer jouer jusqu’à la fin de la saison.
Vous faites face à une concurrence très rude à votre poste, avec des joueurs au CV bien fourni comme Kévin Amourette et Émilien Waflart, ainsi qu’un talent prometteur comme Ibrahim Siby. Comment vivez-vous cette concurrence ?
Cette concurrence nous pousse tous vers le haut, car nous savons qu’elle nous oblige à faire de bons matchs pour pouvoir jouer. Mais honnêtement, je n’y pense pas forcément une fois sur le terrain. J’essaie avant tout de donner mon maximum pour que l’équipe réalise la meilleure performance possible collectivement. Après, c’est sûr qu’à l’entraînement, cela me challenge et que, globalement, cette concurrence nous rend meilleurs.
Toujours à propos de vos coéquipiers au milieu de terrain, on remarque que vous avez tous des styles de jeu bien différents. Comment décririez-vous le vôtre ?
Je dirais que je suis un milieu complet, avec un gros volume de jeu qui me permet d’être très actif à la récupération. Avec le ballon, je me déplace bien et j’ai de bonnes qualités de passe, ce qui fait de moi un milieu assez polyvalent. Concernant mes axes d’amélioration, il faudrait que je parvienne à être plus décisif, car je ne l’ai pas encore été en championnat. Il serait également important que je réussisse à réaliser davantage de passes qui cassent les lignes.
Vous affronterez Panazol, samedi. Comment abordez-vous ce match face à un adversaire qui vous a battus à l’aller ?
C’est vrai qu’au match aller, nous étions complètement passés à côté, c’était sûrement notre pire prestation de la saison. Panazol n’est pas très bien classé, mais le championnat est homogène et ils ont une belle équipe. Il faudra donc prendre ce match très au sérieux et être à 100 % en termes d’envie et d’agressivité, sinon ça ne passera pas.
Samedi 22 mars, AS Vitré – Panazol. Coup d’envoi à 16h au stade municipal de Vitré.
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