Trois matches en douze jours. Puis une pause de dix jours sans compétition. Au sortir de la réception de Feurs (73-80), Pays de Fougères basket n’a pas enchaîné comme les autres équipes par une nouvelle rencontre vendredi 14 mars.
On n’a pas décidé cet intermède de dix jours, c’est consécutif au match de Charleville qui a été reporté malgré nous, je tiens à le dire. On n’avait aucune problématique et Charleville s’est arrangé avec la fédération pour nous imposer une date au 8 avril.
Les Blues Brothers ont mis ce temps à profit pour « travailler dur » pendant trois jours après le match de Feurs, avant de breaker le week-end dernier puis de basculer sur une semaine de préparation avant un nouveau triptyque : Besançon, Metz et Berck-sur-Mer.
Dans l’intervalle, Feurs a aussi annoncé vouloir évoluer en Nationale 2 la saison prochaine. « Ce choix, mûrement réfléchi, est fait dans le but de préserver l’avenir de notre club et de garantir sa pérennité financière », détaille le club du Forez.
Comment Fougères a-t-il réagi à cette décision ?
Je ne me réjouis pas de cette annonce-là. Je pense en premier lieu à mon collègue qui a connu beaucoup de choses à Feurs. Je ne rentre pas là-dedans car cela ne m’appartient pas. Je peux juste leur témoigner mon soutien. Pour moi, c’est une très bonne équipe. Ils joueront cette saison sur le terrain tous les matches à fond.
« On est toujours en vie »
Les Blues Brothers veulent rester focus sur leur prochain adversaire bisontin qui se présentera vendredi 21 mars à Justy-Specker.
Je n’ai pas forcément d’avis sur le prochain adversaire. Je pense que c’est important pour nous qu’on renoue avec la victoire pour se relancer, pour repartir sur un bon rythme sur lequel on avait commencé cette deuxième phase et qu’on essaie d’atteindre cet objectif le plus rapidement possible de manière à jouer un peu moins dans le stress.
Deuxième ex aequo de la poule B avec Angers, Besançon vient de renouer avec le succès contre Lorient (76-72) après une série de trois premiers revers (Toulouse, Poissy et Angers). Un adversaire imprévisible ?
Je ne dirais pas cela. Je pense que le basket est une histoire de dynamique. De toute manière, en N1, il n’y a pas de petites équipes, encore moins quand on est promu. Besançon n’a pas réussi à se qualifier en poule haute. Par contre, ils avaient sécurisé un bon paquet de matches contre des concurrents directs pour le maintien. Donc ils sont arrivés en deuxième phase et je pense qu’il y a eu peut-être un peu de relâchement et de décompression inconsciemment. Ils ont mis du temps à se remettre dedans. On les joue après leur première victoire en deuxième phase. On sait à quoi s’attendre. A nous de faire le job pour regagner. C’est ça le plus important après une défaite.
Onzième avec 20 points, le promu bretillien reste à deux longueurs de Berck-sur-Mer et à trois du wagon formé par Lorient, Charleville, Toulouse et Poissy.
Je ne regarde pas, ou du coin de l’œil, les autres résultats et le classement. Pour moi, c’est beaucoup plus cohérent et constructif de se concentrer sur notre nombre de victoires plutôt que de regarder et d’être dépendant des autres.
Le technicien se focalise sur l’objectif : « C’est gagner un nombre de matches qui nous appartient. Aujourd’hui, on est à deux sur trois. Il reste onze matches. On sait combien il en faut pour être maître de notre destin ».
Et de rappeler : « depuis le début, on est à seize victoires sur vingt-neuf matches pour un promu. On est toujours en vie ».
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