Ce dimanche 16 mars 2025, le match des derniers de la Ligue 1 entre le MHSC et l‘ASSE, à la Mosson, a été arrêté définitivement par l’arbitre à cinq minutes de la fin, à cause d’incidents. Pourtant, en lever de rideau, les féminines montpelliéraines avaient donné la voie par une victoire sur leurs homologues stéphanoises.
En fin d’après-midi, l’équipe de Saint-Etienne, relégable en Ligue 2 comme le club de Montpellier, menait deux à zéro, quand des tirs de fusées pyrotechniques et des fusées d’artifice ont été lancés depuis la tribune des supporters Ultras, depuis la Butte Paillade, accompagnés de jets de projectiles. Un stadier a été blessé à la tête et secouru, dans une ambiance survoltée, aux cris de « Montpellier en Ligue 2″…
C’est précisément ce second but des Stéphanois qui a relancé les incidents, car déjà un peu plus tôt -57ème minute- l’arbitre international -François Letexier considéré comme le n°1 en France- avait interrompu la rencontre, à cause des fumigènes envahissant une partie du terrain.
CRS mobilisés
Des CRS ont pris position au bas de la Butte Paillade pour tenter d’apaiser les tensions, en vain. Les supporters déchaînés ont dressé un barrage contre le grillage de protection, derrière les buts avec un amas de containers renversés, de mobilier et autres objets.
À la 85ème minute, l’arbitre a interrompu définitivement le match, renvoyant les deux équipes aux vestiaires, tandis que le speaker appelait au calme. Des policiers nationaux du commissariat central ont investi les tribunes pour tenter d’identifier et de localiser les trublions.
Cette question se repose comment souvent lors de rencontres à la Mosson : comment des supporters ont-ils pu faire rentrer ces engins pyrotechniques, fusées de feux d’artifice et fumigènes en si grand nombre dans l’enceinte de la Mosson, en dépit des fouilles effectuées aux entrées ? Dans la nuit de samedi à ce dimanche, comme Métropolitain l’a révélé, cinq jeunes supporters du MHSC avaient été interpellés après avoir lancé des fusées de feux d’artifice sur les façades de l’hôtel où logent les joueurs de l’ASSE, à Montpellier, avant d’être remis en liberté.
Le ministère de l’intérieur avait, par ailleurs, interdit les supporters des « Verts » de déplacement au stade de la Mosson, après des contentieux survenus les saisons précédentes. La balle est désormais dans le camp de la commission de discipline de la FFF.
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