La défaite à Plabennec a pesé négativement sur le moral des supporters. Beaucoup croyaient à un sursaut chez le dernier, c’était l’occasion pour l’US Fougères de se réoxygéner.
Mais comme c’est souvent le lot des équipes en difficulté, rien ne tourne favorablement. On dit aussi communément que la chance se provoque et, pour cela, il faut savoir se faire violence pour inverser la tendance.
Dans le Finistère, les coéquipiers de Damien Le Divenah ont eu du mal à exister dans les 30 premières minutes.
C’était un combat dans lequel on a été battus avec beaucoup de duels et de 2es ballons. Après, on a rétabli l’équilibre mais on gâche une occasion d’égaliser à 1-1 et on prend le 2-0 alors qu’on s’apprêtait à faire un changement.
Si l’apport de Souaré permet de prendre moins de buts, la défense fougeraise reste la plus perméable du groupe.
Démarrer une série
Il nous reste 8 finales à jouer, argumente l’entraîneur, un brin désabusé. Il nous faut imiter Plabennec qui a pris 11 points depuis janvier.
Pour maintenir l’espoir, il est toujours de bon ton de se réfugier derrière les chiffres mais le football n’est pas une science exacte.
D’abord, une victoire contre Flers permettrait de grappiller deux places tout en restant relégable. Dans ces 8 finales à disputer, Fougères aura l’avantage (?) de recevoir 5 fois (Flers, Vannes OC, Vire, Guingamp, Stade Rennais) pour 3 déplacements (GSI Pontivy, Cesson, Milizac) soit 24 points possibles.
Il ne faut surtout pas oublier que l’USF sera opposée aux quatre premiers de la poule.
Le technicien fougerais souligne justement :
Notre groupe a beau progresser, le championnat N3 devient de plus en plus exigeant avec l’écrémage pratiqué depuis deux ans.
À moins d’un miracle, tout autre résultat qu’une victoire contre Flers condamnerait pratiquement l’USF en fin de saison.
Au niveau de l’effectif, Baptiste Pommereul (entorse de la cheville) manquera à l’appel.
La rencontre US Fougères – FC Flers se disputera samedi 15 mars à 18h au stade Charles-Berthelot.
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