Le procès de Joël Le Scouarnec s’est ouvert le 24 février 2025. Poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur 299 victimes, l’ancien chirurgien digestif Joël Le Scouarnec répond de ses actes devant la cour criminelle départementale du Morbihan. Roland et Mauricette Vinet viennent défendre à titre posthume la mémoire de leur petit-fils Mathis. Ils témoignent dans de nombreux médias, dont Quotidien le 13 mars 2025.
Une des victimes de Joël Le Scouarnec
Présents devant le tribunal à trois heures du début du procès, Roland et Mauricette Vinet répondent dignement à la presse avec une photo de leur petit-fils Mathis.
Au mois de juin 2007, leur petit-fils Mathis se plaint de douleurs abdominales. Avec son fils, le grand-père l’emmène à l’hôpital Quimperlé (Finistère), où exerce alors Joël Le Scouarnec. « Sur place, un chirurgien l’examine. Il a demandé à le garder en observation. En sortant, il n’a pas eu de réaction anormale. […] C’est après que cela s’est dégradé à l’adolescence. Il avait des flashs. Il a pris de la drogue puis la dose finale », rembobine Roland Vinet qui surnomme Le Scouarnec le « furoncle ».
« On avait fait une promesse sur sa tombe »
« On tient à être présent au tribunal de Vannes car notre petit-fils n’est plus là. On avait promis de venir au procès sur son cercueil. On veut continuer le combat pour lui », avance Mauricette Vinet.
« Est-ce que l’accusé aura des choses à nous dire ? D’un pervers, on ne peut rien obtenir. On veut juste que le procès soit exemplaire. Que cela fasse réfléchir les autres. L’ordre des médecins ne devrait pas être partie civile », développent les deux grands-parents.
Habitant dans la Vienne, le couple reste jusqu’au 4 mars dans le Morbihan. « On reviendra au mois d’avril pour témoigner. On reviendra une troisième fois pour le verdict. On espère qu’il soit condamné », indique sa grand-mère.
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