Quasiment trois semaines après l’incendie de sept conteneurs dans les communes de Vimoutiers et Guerquesalles (Orne) intervenus dans la nuit du 17 au 18 février, rebelote dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 mars. Cette fois, le où les incendiaires ont doublé la mise.
Un scénario identique
Quatorze conteneurs de tri et à ordures ménagères (OM) ont été totalement détruits par les flammes et un autre a été endommagé. L’alerte a été donnée aux alentours de 23 h 45.
Huit sapeurs-pompiers du centre d’incendie et de secours de Vimoutiers ont été mobilisés avec deux engins sur les feux qui sévissaient en simultanée sur différentes plateformes de collecte. Leurs interventions ont duré jusqu’à environ deux heures du matin.
Un bilan des dégâts
Laurent Chiesa, responsable du service Déchets à la Communauté de communes des Vallées d’Auge et du Merlerault (Cdc VAM) fait le point sur les plateformes impactées. À Vimoutiers, ce sont « trois conteneurs à OM et un conteneur de tri verre rue Marescot, trois conteneurs de tri et un conteneur à OM rue François-Mitterrand, deux conteneurs de tri à la Butte du Sap (char Tigre) ». À Guerquesalles, ce sont « trois conteneurs à OM et deux conteneurs de tri ».
Un préjudice estimé à 38 000 €
Le préjudice pour la collectivité est estimé « à 38 000 €. Un dépôt de plainte sera effectué en gendarmerie vendredi matin ». Le responsable souligne que « ces actes de malveillance ne sont pas neutres pour la collectivité ». A ce coût s’ajoute celui des six agents de la Cdc VAM mobilisés depuis le matin pour le nettoyage, le déblaiement et le remplacement des conteneurs.
Guy Romain, le maire de Vimoutiers, « n’a pas de mot » pour exprimer sa consternation face à ces actes. Agnès Laigre, maire de Guerquesalles, vice-présidente de la Cdc VAM et conseillère départementale est en colère.
Ça m’insupporte. C’est tout le monde qui est impacté et qui va devoir payer. De surcroît, les agents de la Cdc ont du boulot par-dessus la tête et cela ne fait qu’en rajouter. Il va falloir faire bouger les choses !
En l’espace de trois semaines, ces deux séries d’incendies, dont l’acte volontaire est indéniable, ont généré la destruction ou l’endommagement de 22 conteneurs pour un préjudice de l’ordre de 58 000 €.
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