C’est officiel : ce jeudi 13 mars, Yann Roubert, 47 ans, a été élu nouveau président de la Ligue Nationale de Rugby (LNR). Le futur ex-président de Lyon a vu son adversaire, René Bouscatel, retirer sa candidature après un vote très défavorable mercredi des présidents de club de Top 14 et Pro D2. « Ravi » de son rôle pour les 4 prochaines années à venir, Yann Roubert aimerait « une LNR unie et moderne ». S’il ne veut pas être en rupture avec ce qu’a accompli Bouscatel avant lui, voici son programme et ses idées. C’est différent. L’ère du changement ?
Les idées phares de Yann Roubert
Soutenu par Revol (Castres), Marti (Bordeaux), Tayeb (Bayonne) ou encore Pontneau (Pau), Yann Roubert a notamment martelé une chose : son intransigeance en cas de tricherie. Il n’acceptera pas qu’un club tente de frauder sur le Salary Cap. Roubert a mentionné qu’il est favorable à des sanctions aggravées pour les récidivistes.
- Il prône une baisse modérée et progressive du Salary Cap (fixé jusqu’à 2027) en Top 14 si celui-ci marche fort sportivement et financièrement.
- Estime que les clubs ont besoin d’équilibrer leurs comptes car nombreux perdent de l’argent.
- Souhaite donner plus de moyens au contrôleur du Salary Cap.
- Garder des championnats ultra compétitifs avec de l’équité.
- Promouvoir et défendre le modèle français à l’international
Une Pro D2 à 18 clubs ?
Diplômé d’EDHEC (École des hautes études commerciales), alpiniste de haut niveau, Yann Roubert ne serait pas contre étudier un passage de la Pro D2 à 18 clubs, comme mentionné par Midi Olympique.
Une nouvelle convention avec le XV de France
Yann Roubert ne s’en est jamais caché : il veut revoir la convention FFR/LNR sur la mise à disposition des internationaux et les crédits internationaux distribués. Mais pas que. L’homme de 47 ans pense au rugby amateur, et notamment au soutien du rugby professionnel à sa base, celle qui forme les joueurs.
- Souhaite que les internationaux français continuent de jouer en France.
- Prône de bonnes relations avec la FFR, en difficulté financière et désireuse d’un 4e match international lors de la tournée de novembre.
Yann Roubert, président rémunéré à la LNR ?
Yann Roubert le prônait : il voulait que le président de la LNR soit rémunéré, alors qu’il avait un statut de bénévole auparavant. Certains y ont vu un potentiel caillou dans la chaussure pour sa campagne. Roubert a fait machine arrière, mais pas totalement.
« Je n’ai pas les moyens d’être quatre ans bénévole. Je ne suis ni à la retraite, ni fortuné. Si le poste est bénévole, je resterai mais j’aurai donc une activité en parallèle », a-t-il déclaré.
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