4 000 clubs étaient au départ. Lors du Grand 8 de coupe de France, samedi 15 et dimanche 16 mars dans l’immense boulodrome du Douaisis (Hauts-de-France), les huit dernières équipes en lice se retrouveront pour déterminer le vainqueur. Parmi elles, celle du Kerhorre Pétanque (Relecq-Kerhuon).
Elle sera le petit poucet de la compétition. « Même si nous avons déjà atteint deux fois les demi-finales, en 2006 et 2009. Les grosses écuries seront présentes, elles viennent majoritairement du sud-est et parviennent à avoir de nombreux sponsors et donc les meilleurs joueurs », renseigne Ludovic Goarin, président du club aux 180 licenciés.
L’équipe du Relecq-Kerhuon sera composée de huit joueurs, dont deux féminines. Tous sont Finistériens. « Nous sommes une bande de copains, c’est ce qui fait notre force. La cohésion en coupe de France est primordiale car il faut se soutenir et mettre son ego de côté pour accepter de sortir si on ne sent pas au top », avancent Maxime Feat et Angelo Dechâtre, membres de l’équipe 1 du Kerhorre Pétanque.
À Douaisis, elle devrait être encouragée par ses supporters, ils pourraient être une trentaine à faire le déplacement.
Fréjus, le gros morceau
Un soutien qui ne sera pas de trop en cas de confrontation avec la redoutable équipe de Fréjus, favorite de la coupe avec des joueurs parmi les meilleurs de France comme Dylan Rocher, Stéphane Robineau, Diego Rizzi, Adrien Delahaye ou encore Philippe Zigler. « Une équipe de fous. »
« Mais nous sommes déjà contents d’être qualifiés à ce niveau de compétition, nous jouerons notre chance à fond », positive Maxime Feat.
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