Impliqué dans le déblayage mené par Tadhg Beirne ayant causé la grave blessure d’Antoine Dupont, Andrew Porter s’est exprimé sur son rôle l’incident et affirme ne nourrir aucun regret. Ce qu’il justifie en affirmant que les deux Irlandais n’avaient aucune mauvaise intention auprès de l’Irish Times.
Andrew Porter sur son rôle dans la blessure
On peut être désole de la conséquence de sa propre action tout en ne nourrissant aucun regret, c’est-à-dire en estimant n’avoir rien à se reprocher. C’est apparemment la drôle de position, certes ambivalente, dans laquelle a l’air de se retrouver Andrew Porter.
Directement impliqué dans le déblayage de Tadhg Beirne ayant abouti à la rupture des ligaments croisés du genou droit d’Antoine Dupont, le pilier de l’équipe d’Irlande ayant poussé son partenaire vers l’articulation du capitaine des Bleus, celui-ci affirme ne pas se faire de nœuds au cerveau à ce sujet.
« Je ne suis pas déçu, je sais ce que j’ai fait. Je n’avais pas l’intention de blesser qui que ce soit, ce n’est pas mon genre. S’il (Fabien Galthié, ndlr) pense cela, ça le regarde », explique Andrew Porter.
Malheureux et malchanceux selon Porter
Sans regret, Andrew Porter se sent même attaqué par le colère et les actions de Fabien Galthié qui a tenté, sans succès, de le faire citer lui ainsi que Tadhg Beirne et Calvin Nash.
« J’ai même envoyé un message à Antoine sur Instagram pour prendre des nouvelles, évidemment qu’on ne veut jamais voir un joueur quitter le terrain ainsi. Voir le sélectionneur réclament votre tête, ça fait un peu beaucoup, je trouve », poursuit le pilier.
« Mais Antoine est un joueur tellement important pour eux qu’ils voudraient presque qu’on ne le touche jamais. Fabien Galthié a le droit de penser ce qu’il veut mais je sais que je n’ai rien fait de mal. Je dors très bien la nuit », souffle-t-il.
« Sa jambe est restée coincée dans un ruck quand il a essaye de gratter, il était bloqué au moment de tomber. Cela arrive souvent dans ce sport. Mais il n’y avait pas de mauvaise intention du tout, c’est juste malheureux et malchanceux », conclut Porter.
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