Les faits remontent à quelques mois. En juillet 2024 pour être exact. À l’époque, le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Saint-Affrique (Aveyron) reçoit un précieux renseignement concernant l’activité suspecte d’une ambulance dans les rues de la ville aveyronnaise. Une enquête pour trafic de stupéfiants (cocaïne, cannabis) est immédiatement lancée.
Une ambulance très suspecte
Les investigations, appuyées par la brigade de recherche de Millau et validée par le Parquet de Rodez, ont rapidement révélé « un réseau structuré », indique la gendarmerie de l’Aveyron.
L’un des protagonistes utilisait sa fonction d’ambulancier et son ambulance comme couverture, pour alimenter la tête de réseau en produits stupéfiants.
Après plusieurs mois d’enquête, les militaires ont fini par identifier 3 individus « actifs dans ce réseau local ». Une opération judiciaire a ensuite été mise en place, le 11 février 2025.
Trois interpellations
Cette opération de gendarmerie a permis l’interpellation de trois hommes : 2 revendeurs actifs et 1 complice logistique. Les militaires ont ainsi saisi 20 g de résine de cannabis, 0,72 g de cocaïne et du matériel de conditionnement. « Le trafic était estimé à 400-500 g/mois sur le secteur », précise la gendarmerie de l’Aveyron.
Cette opération illustre une fois de plus l’engagement permanent de la gendarmerie de l’Aveyron dans la lutte contre les trafics de stupéfiants.
Les trois individus comparaîtront le 5 juin 2025 devant le tribunal judiciaire de Rodez.
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