Lors d’un point presse, la Ville de Nancy a fait le point sur le bilan de l’activité de la police municipale ainsi que les objectifs à atteindre en 2025.
Outre l’installation de radars sonores, sujet sur lequel la mairie « n’a pas la main », Lionel Adam, adjoint délégué à la sécurité, à la propreté et à la tranquillité publique, souhaite que l’action des agents soit « plus transparente ». On vous explique de quelle manière.
Recréer du lien entre la police municipale et les habitants
« Régulièrement, des habitants me disent qu’ils ont appelé la police municipale et qu’elle n’est pas venue, entame M. Adam. Je note ces appels et j’en parle ensuite avec les agents qui me disent très souvent qu’ils sont intervenus tel jour et que ça a donné lieu à un certain nombre de verbalisations ».
Ainsi, l’élu se met à « la place des habitants qui appellent, car c’est bien ce qu’il leur est demandé de faire, et qui se disent que ces appels n’ont pas de sens puisque la police municipale n’intervient pas ».
« On a un devoir de transparence de l’action de la police municipale »
Pour ces raisons, Lionel Adam souhaite qu’un « retour aux habitants » soit mis en place. Concrètement, après qu’un riverain a contacté la police municipale, l’idée est que celle-ci revienne vers lui et lui explique pourquoi elle n’a pas pu intervenir, par exemple, si elle est intervenue ou encore si des verbalisations ont été dressées.
« On a un devoir de transparence de l’action de la police municipale et il est important que l’on puisse mettre ce dispositif en place dès que possible », a assuré M. Adam.
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