Impressionnant déploiement de pompiers, dont des équipes en combinaison spéciale, sur le parvis de la gare de Rouen (Seine-Maritime), jeudi 6 mars 2025 dans la soirée. Et le quartier était bouclé dans une large zone. Il s’agissait d’un très important exercice de sécurité civile organisé par la préfecture.
Tout est fait dans les conditions du réel. Les scénarios s’esquissent peu à peu. De premiers appels affluent au 18, qui laissent entendre qu’il y aurait eu un ou des coups de feu en gare de Rouen, possiblement dans une rame de train. Et il est question d’un gaz, qui aurait potentiellement été repéré.
Plan nucléaire, radiologique, biologique et chimique
Rapidement, la préfecture enclenche le plan OREC (organisation de la réponse sécurité civile) NOVI (nombreuses victimes) et le plan NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) qui propose des mesures et un dispositif opérationnel face à un attentat de cette nature. Un centre de crise opérationnelle est ouvert en préfecture, comme base arrière de tout ce qui se passe en gare.
Le scénario se précise, c’est une attaque avec utilisation d’un insecticide dangereux, accompagnée d’une prise d’otages. Sur parvis le de la gare, des personnes non blessées sont réunies et dotées de couvertures de survie.
D’autres sont blessées et doivent passer dans l’unité mobile de décontamination installée sur place. Au final, dans le scénario, il y a eu 26 blessés, qu’il a fallu transporter et prendre en charge comme de véritables blessés au cours de l’exercice, qui a duré plusieurs heures, de 23h à 3h30 environ.
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