Le club de foot de Flers (Orne) avance à petits pas. Un nouveau point arraché contre Cesson, à domicile, en match en retard. Les Flériens ont ouvert le score par William Dayoro (20e minute), avant de voir les visiteurs égaliser avant la mi-temps.
La seconde période aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre, mais les deux formations finissent dos à dos.
Un match nul frustrant
« Le score de parité est décevant sur la première mi-temps. On doit faire le break », analyse Tony Rouillon. « On a de belles situations, mais on n’a pas été efficaces. On rate encore trop d’occasions. »
Si les regrets existent sur le premier acte, le second n’a pas été du goût de l’entraîneur flérien.
C’est une grosse déception. On fait des erreurs techniques et le bloc équipe s’élargit… Le contenu a été moins bon.
Commencé le samedi du match, le ramadan concerne huit joueurs de l’effectif. Une possible explication à ce déclin physique au fil des minutes ? « Chacun le vit différemment. Après, les joueurs sont habitués, ils le gèrent. C’était le début, il y a peut-être une phase d’adaptation pour le corps. »
« La meilleure équipe du championnat »
Une écurie de pointe du championnat se présente au Stade du Hazé, samedi prochain : Milizac. Les Bretons, troisièmes du classement, arrivent avec le costume de favori.
« C’est la meilleure équipe du championnat sur le papier », déclare Tony Rouillon. « C’est une formation complète : mature, puissante, technique, avec une grosse force collective. Elle ambitionne de monter. »
Hors de la zone de relégation
Face à son adversaire, Flers espère grignoter quelques unités. « Il faut gagner des points sur des rencontres qui ne sont pas nos combats. »
Ce dernier point récolté permet aux Flériens de sortir de la zone rouge, provisoirement. « Mentalement, c’est mieux de ne pas y être, cela enlève un poids », insiste l’entraîneur. « La période n’est pas simple, alors quand on peut en sortir, on est content. »
Au-delà, des chiffres bruts qui placent les Ornais à leur objectif, la dixième place, c’est la dynamique actuelle qu’il va être nécessaire d’inverser pour conserver cette position en fin de saison : « Il faut des victoires. »
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