Il était environ 16 heures, lundi 3 mars 2025, lorsqu’un adolescent âgé de 13 ans a reçu trois coups de couteau dans le dos, aux abords du collège privé Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, à Nîmes (Gard). Le garçon a d’abord été pourchassé dans la cour de l’établissement, malgré la tentative de blocage des surveillants. Une vidéo montrant les faits a largement été partagée sur les réseaux sociaux. Bloqué dans un premier temps, l’agresseur a tout fait pour continuer sa traque, notamment sortant un couteau face au personnel du collège. Il est ensuite reparti à la poursuite de la victime.
Trois coups de couteau dans le dos
Le collégien a ensuite été rattrapé dans une rue adjacente par son agresseur qui lui infligeait plusieurs coups de couteau dans le dos. « La scène se déroulait sous les yeux de nombreux témoins à la sortie des cours », précise la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, dans un communiqué. Un passant est intervenu pour désarmer le mis en cause.
Le mis en cause était rapidement interpellé par la police et placé en garde à vue du chef de tentative de meurtre et intrusion dans un établissement scolaire avec une arme.
Le collégien âgé de 13 ans présentait deux plaies importantes dans le dos et un pneumothorax. Son pronostic vital n’était cependant pas engagé. 45 jours d’ITT lui ont été délivrés. « Le surveillant subissait quant à lui une ITT de 3 jours », poursuit le parquet.
Sa petite amie placée en garde à vue
Comme nous l’indiquions en début de journée, la petite amie de l’agresseur a été placée en garde à vue, peu avant 18 heures, « du chef de complicité de tentative de meurtre ». Face aux enquêteurs, la jeune fille a désigné la victime comme ayant proféré des moqueries à son encontre. C’est ce qui aurait motivé le passage à l’acte du mis en cause.
Les investigations et gardes à vue se poursuivent en flagrant délit par les services de police de la DIPN du Gard afin de déterminer les circonstances et causes du passage à l’acte
Le suspect déjà connu dans deux affaires pénales
Âgé de 16 ans, le mineur suspecté d’avoir porté les coups de couteau était déjà connu dans le cadre de deux affaires pénales.
« La première a été clôturée positivement par une mesure de réparation pénale, entame la procureure. La seconde a donné lieu à une convocation devant le juge des enfants le 14 mars 2025 aux fins de déclaration de culpabilité pour des faits de violences en réunion ayant entraîné une incapacité totale de travail d’un jour en mai 2024. »
À Nîmes, cette violente agression a largement choqué la population. « Nous ne tolérerons jamais que la violence vienne s’installer dans notre ville, encore moins lorsqu’elle touche notre jeunesse », assurait en fin de matinée le maire, Jean-Paul Fournier.
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