La menace plane sur le consulat des États-Unis de Bordeaux. D’après le média Politico, le président américain Donald Trump aurait inclus la capitale girondine dans les fermetures envisagées de consulats à travers le monde.
Ce mardi 4 mars, le maire de Bordeaux s’est dit « très inquiet » de cette éventuelle fermeture. Pierre Hurmic a rappelé le « lien historique très fort entre Bordeaux et les États-Unis », à commencer par La Fayette et l’Hermione affrétée sur les quais des Chartrons en 1780 et la création du premier Consulat des États-Unis dans le monde dix ans plus tard par Joseph Fenwick.
« Ternir près de 250 années d’amitié »
Pour Pierre Hurmic, la décision de Donald Trump viendrait « ternir près de 250 années d’amitié et de relations commerciales fortes » en fermant un lieu qui facilite « les échanges diplomatiques et économiques entre les territoires ».
Il a donc décidé de se rapprocher du consul américain « pour envisager avec lui les meilleures façons d’agir pour éviter une telle dégradation du lien entre Bordeaux et les États-Unis ».
« La Ville de Bordeaux continuera de porter fièrement ses valeurs de multilatéralisme, de dialogue et de coopération internationale. Elle maintiendra des relations solides avec ses partenaires internationaux, en particulier avec Los Angeles, ville jumelle depuis plus de 60 ans », a conclu le premier édile bordelais.
Pour l’heure, Donald Trump n’a pas donné davantage de détails concernant la fermeture des consulats. Depuis sa réélection, il a déjà annoncé de nombreuses coupes budgétaires et privilégie la sécurité ou la promotion de l’investissement étranger aux États-Unis.
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