N’allez surtout pas parler à Alice Robbe de points WTA, de projection au classement ou d’objectifs pour les semaines à venir.
La tenniswoman fermanvillaise affirme raisonner uniquement en termes de « plaisir de jeu », un plaisir qui s’était étiolé l’an passé en raison de ses douleurs récurrentes à l’épaule.
Un enchaînement
Si son articulation grince encore un peu par moments, la 518e mondiale a été capable d’enchaîner trois semaines d’affilée à Manacor, disputant pas moins de 19 matchs (9 en simple, 10 en double).
« Et c’est tout ce que j’ai envie de retenir, sincèrement. Si j’arrive à jouer au tennis sans avoir mal, je suis déjà satisfaite », confie la jeune femme de 24 ans, peu diserte au moment d’évoquer son parcours en Espagne, marqué par quelques joies (un titre et une finale en double notamment) mais aussi des peines avec deux éliminations frustrantes en simple (7-5 et 7-6 au 3e set), rapidement évacuées selon elle.
Elle joue cette semaine dans les Landes
Tout simplement heureuse d’être sur un court, la joueuse formée au CL Tourlaville (Manche) n’est visiblement pas plus affectée que ça de devoir repasser par la précarité des tournois 15 000 $, à peine plus d’un an après avoir goûté au luxe des qualifs en Grand Chelem.
Que je joue sur un 15 000 $ ou sur un 100 000 $, l’essentiel à mes yeux est d’être apte physiquement.
Preuve de sa santé retrouvée, son retour en France se traduit par une participation à un nouveau tournoi, à Hagetmau (15 000 $), dans les Landes, où elle jouera le simple mais aussi le double pour des raisons tant financières que sportives, « la compétition était toujours préférable à l’entraînement. »
Elle dispute son premier tour le mardi 4 mars 2025 contre sa compatriote Mallaurie Noël (30 ans), une ex-367e mondiale retombée au-delà de la 1 000e place à la WTA, en quête elle aussi de rebond.
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