L’enquête après la découverte en mai 2024 du corps d’un individu entre les glissières de sécurité de la M7 à l’entrée de la métropole de Lyon, à hauteur de La Mulatière, a connu une immense progression.
Selon des informations du Progrès, et confirmées par actu Lyon, la victime était un homme de 47 ans qui s’était échappé d’un hôpital plusieurs mois auparavant. Il souffrait de troubles psychiatriques.
Les causes de sa mort restent toutefois floues.
Voici ce que l’on sait.
Une macabre découverte
Pour rappel, la victime coincée entre deux glissières de sécurité avait été découverte le 28 mai 2024 par des ouvriers lors de travaux d’entretien de la voirie. Aucune des dizaines de milliers de personnes qui passaient à quelques mètres sur les voies rapides ne pouvaient voir la victime, sans vie depuis de longs mois.
Une enquête avait été immédiatement ouverte, confiée à la CRS Autoroutière Rhône-Alpes Auvergne. Les questions étaient très nombreuses après cette macabre découverte, les recherches de l’unité de traitement de la sécurité routière (UTSR) ratissent large. Les propriétaires des véhicules abandonnés dans le secteur ou mis en fourrière sont identifiés, des rapprochements ADN sont effectués.
Un appel à témoins est aussi lancé en juillet 2024.
Des investigations très poussées
C’est cette décision qui va faire énormément progresser le groupe judiciaire, avec de multiples appels, dont celui du curateur de la victime d’après nos confrères, qui met enfin un nom sur cette personne mystérieusement décédée.
Il s’agissait d’un homme âgé de 47 ans, qui s’était échappé d’un hôpital du 8ᵉ arrondissement de Lyon en octobre 2023 où il était hospitalisé depuis plusieurs années. Il souffrait de troubles psychiatriques et avait déjà fugué. Il était sous curatelle forcée.
Les causes du décès incertaines
Les investigations pour déterminer les causes de la mort n’ont pas encore pu dégager une piste concrète, même si toute action criminelle est désormais écartée.
La victime a été découverte dans une position qui pourrait correspondre à une mort naturelle, mais la piste du suicide n’est pas abandonnée.
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