Le troisième jour du procès Le Scouarnec se déroule le mercredi 26 février 2025. Selon le frère de Joël Le Scouarnec, l’ex-épouse « était au courant […] et n’a rien fait ».
Elle nie avoir connaissance des agissements de Le Scouarnec
Malgré des écrits dans le carnet de Joël Le Scouarnec et malgré une première condamnation du chirurgien pour détention d’images pédopornographiques en 2005, l’ex-compagne de Joël Le Scouarnec a toujours nié connaître les dérives de son mari.
« Je n’étais pas au courant de ses penchants, de ses poupées. Je n’ai eu connaissance de ses cahiers qu’après son interpellation », assurait-elle le 9 février 2025 dans un article du quotidien Ouest-France.
Les dates clés de Joël Le Scouarnec :
Joël Le Scouarnec est né à Paris en 1950.
En 1985, il est diplômé de médecine de la faculté de Nantes. Chirurgien viscéral, il s’installe d’abord à Loches en Touraine.
En 1994, il travaille à la clinique du Sacré-Cœur à Vannes.
En 2004, il va dans le public. Il passe à l’hôpital de Lorient (Morbihan) puis est titularisé à Quimperlé (Finistère). Cette même année, le FBI trouve sa carte de crédit sur des sites pédopornographiques russes.
Il est condamné en octobre 2005 pour importation et détention d’images pédopornographiques, mais peut continuer à exercer et pratiquer des appendicectomies sur des enfants.
En 2006, un docteur de Quimperlé le signale au conseil départemental de l’ordre des médecins du Finistère.
En 2008, il travaille à l’hôpital de Jonzac. Une vingtaine de victimes présumées sont identifiées.
En 2017, ses voisins portent plainte pour viol. Pour cette affaire, en mars 2020, le septuagénaire a été condamné à 15 ans de prison pour des agressions sexuelles et viols sur quatre premières victimes.
En parallèle, en octobre 2020, il est mis en examen à Lorient pour viol et agression sexuelle de 312 personnes.
En 2021, Joël Le Scouarnec est placé au centre pénitentiaire de Ploemeur dans le Morbihan en décembre 2021 pour la suite de l’instruction. Début 2025, il est transféré à la maison d’arrêt de Vannes pour le procès qui s’ouvre le 24 février 2025.
Le frère de Le Scouarnec dit le contraire
« Il y a une personne qui aurait pu faire en sorte que mon frère soit interpellé. C’est sa femme. Marie-France était au courant des agissements de son mari. C’est une personne qui a aimé son mari pour l’argent et non pour l’amour. Un mari qui gagne 10 000 euros net par mois », estime le frère de Joël Le Scouarnec en réponse à la question de la présidente de la cour criminelle le 26 février 2025.
Il relate un épisode lors de vacances à Damgan. « Elle allait rejoindre son premier amant Pascal. Ce n’était pas la première fois. Cela a perturbé ma mère », a expliqué le frère de Joël Le Scouarnec.
« Je veux qu’il soit emprisonné jusqu’à la fin de sa vie pour la société », a indiqué son frère.
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